dimanche 28 octobre 2007

Vers l'Ubuntu et au-delà !

Par rapport à samedi matin, la situation informatique s'est grandement améliorée. Entre temps, j'ai en effet écrit à Hermès. Fidèle à sa réputation d'ingéniosité presque diabolique, il m'a donné les pistes que lui-même a découvert lentement mais sûrement.

Le Graal ubuntique tient en ceci : le fichier source.list. Quelques clics et une bidouille de fichier affranchissent des limites un peu étroites de la distribution CD d'Ubuntu en mettant à disposition la très large gamme des possibilités de Linux. Enfin ! MP3, vidéos, gestion de fichier à la manière de l'excellent Total Commander (avec Gnome Commander). Il ne reste plus qu'à faire quelques lectures complémentaires pour finaliser le système.

Mon passage complet à Ubuntu n'est donc probablement plus un rêve lointain !

samedi 27 octobre 2007

Retour vers le passé

Entre deux bidouilles informatiques, pas très loin de chez moi, j'ai fait aujourd'hui un... pompon. Voilà bien une activité que je n'ai pas pratiqué couramment au cours de ces quinze dernières années, par contraste avec les quinze précédentes.

Mais que ne ferait-on pas pour aider quelqu'une à composer son chapeau de catherinette ? Cette réalisation reste d'autant plus méritoire que le susmentionné pompon n'a finalement pas eu pour objectif d'être posé sur le couvre-chef de la demoiselle : il finira comme élément de décoration pour une tenue d'Halloween.

Ah oui... j'ai oublié de vous le dire : ma vie est passionnante. ^_^


Note pour plus tard : trouver des sucres d'orge aux couleurs de l'arc-en-ciel pour le prochain atelier improvisé de pompon : le retour en enfance sera complet !

Zen à l'écran

Pendant mes errances informatiques, j'ai pris le temps de tester le changement de fond d'écran. Pour cela, j'ai choisi un très beau fond réalisé par Pickupjojo. Encore un inconnu.

Premier piétinement vers le libre

Après la phase de découverte d'Ubuntu, voici venir la phase 2 dite «phase des pourquoiçapasmarchecetruc». Bien que quelque peu perturbante pour la santé mentale du sujet, cette phase représente aussi une merveilleuse phase d'apprentissage à coups de parpaing dans les dents.

Fou que j'étais, après avoir appris qu'il existait une version toute récente d'Ubuntu, la 7.10, j'ai téléchargé le fichier image, l'ai gravé et ai lancé l'installation... qui planta très rapidement avec un message inquiétant par son laconisme. Après moultes recherches sur des forums (car je ne suis pas le seul à qui cela est arrivé), je suis tombé sur la piste des signatures MD5 (avec MD5summer). Je découvrai ainsi ce système de test d'intégrité qui permettait de dire si un fichier téléchargé était en bon état. Et je ne me félicite pas de découvrir cela après plusieurs années à utiliser Internet ! Moralité : mon téléchargement était bien pourri, j'ai flambé deux CD pour rien.

Une fois récupéré et gravé le fichier en bon état, j'ai réinstallé le Linux. Tout est allé beaucoup mieux. Sauf que l'installation a bloqué durant son installation à l'étape dite des «82%». Là encore, un tour par le forum m'a permis de voir que c'était une question de serveur... mais à peine avais-je lu la solution — l'encombrement des serveurs centraux d'Ubuntu cause cette latence, il suffit de changer les serveurs par défaut — que l'installation s'est poursuivie.

La suite fut plus sportive. Car si Ubuntu marche, il n'a pas tout à disposition. Je me suis pris là de plein fouet l'absence de la lecture des MP3 (format propriétaire donc non fourni sur la distribution d'Ubuntu). Il y avait bien OGG comme format qui marchait... mais remettre tous mes CD en OGG, cela me p'titsuicidait par avance.

Me voici donc parti dans de terribles recherches pour trouver le paquet qui me permettra de lire des MP3. Et c'est pô gagné : me revoici au pays tant redouté de la ligne de commande... ou, plutôt, soyons positif, me voici en plein apprentissage à la rude du fonctionnement de Linux et des paquets. Arg, donc.

mercredi 24 octobre 2007

Acquisition de coutellerie de jardin

Où il sera expliqué au lecteur patient l'importance des instruments aratoires dans la vie sociale du p'tinoteur.

Pendant que sur d'autres blog'notes, les romances deviennent une tendance centrale, je persiste pour ma part à collectionner ce que d'aucuns nomment des «râteaux». À bien y réfléchir, je dois même reconnaître que mes râteaux se ramassent à la pelle.

Si je parle de collection, il ne s'agit pas là d'une exagération : je pousse assez loin le souci de variété dans les scenarii et moyens de récolter les râteaux. Jugez donc sur pièce ! En voici quelques uns :
  • par fusillement du regard parce que j'avais dit «bonjour» (dans le métro) ;
  • par présentation du p'tit copain ;
  • par présentation du père ;
  • par présentation de l'ex pas tout à fait ex ;
  • par proposition d'amitié ;
  • par courriel ;
  • par absence de courriel ;
  • par tchat ;
  • par lettre manuscrite ;
  • par téléphone...

La semaine dernière, j'ai ajouté à cette liste une nouvelle méthode : le râteau par blog'note interposé. Bien que préparé peu ou prou au râteau, je dois reconnaître que le choix des derniers rafinements technologiques pour l'expédier m'a laissé comme deux ronds de flan.

Mais, cette semaine-là, je n'en avais pas fini avec les découvertes. Jeudi, jour de la grêve, j'avais un merveilleux repas prévu de longue date avec une charmante mam'zelle que j'avais croisé par le biais du travail il y a quatre ans de cela. À l'époque où nous avons eu à travailler ensemble, elle ne m'avait pas laissé indifférent. Les hasards de la vie firent qu'un jour, je découvrai que son adresse électronique avait changé (et sa signature aussi). Elle passait du nom A au nom B. Prudemment, je lui adressais mes félicitations... qu'elle accepta : elle venait bien de se marier. Arg, donc.

Par le biais de cartes de voeux et de réunions professionnelles, nous avons gardé contact jusqu'à aujourd'hui. Ainsi, il y a un mois, je reçus un appel de recruteurs mandatés par une certaine A (Oui, A... pas B ! ). Mon récent changement de poste me fit refuser cette proposition mais je demandai toutefois à ce qu'on lui transmette mes remerciements. Quelques jours après, elle m'appelait directement pour me dire que c'est elle qui avait cherché à me recruter. De fil en aiguille, elle me donna rendez-vous pour un resto. Par échange de courriels à la suite de cet appel, je voyais alors l'incroyable se confirmer : elle signait A et son adresse courriel contenait le nom A !

Le repas fut excellent (et japonais), la discussion agréable, la demoiselle magnifique. Elle faisait un peu de musique, participait à des associations et me permettait avec ce repas d'admirer ses yeux divins. En un mot comme en cent : gnnnnnnaaaaa...

Pendant cette discussion, j'appris qu'elle avait déménagé. Et pas très loin de chez moi ! Le lendemain matin, ce souvenir revint se balader dans ma cervelle quelque peu animée depuis le repas. Je consultai donc fébrilement les pages blanches pour voir dans quelle rue elle habitait. En cherchant sur tout Paris, je tombai sur une adresse qui n'était pas dans le bon arrondissement, sans doute celle de son ancien appartement. Mais où diable était donc sa nouvelle adresse ? Chassant le souvenir du repas qui s'était installé là, un vieux doute se glissa dans ma caboche. J'essayai alors le nom B... et trouvai alors la bonne adresse. Mon vieux doute me proposa alors de me verser des loyers d'avance... quand bien même j'essayai de me rassurer : après tout, les pages blanches n'étaient sans doute pas à jour !

L'après-midi même, j'envoyai un message avec une adresse de site dont nous avions parlé. En PS, je plaçais la question qui menaçait ma santé mentale à la mantière de : «tiens, tu utilises ton nom de jeune fille pour ton adresse de travail ?». Peu de temps après, sa réponse m'expliquait brièvement qu'elle utilisait effectivement son nom de jeune fille depuis qu'elle avait changé de société. Après tout, ses premières parutions mentionnaient son nom de jeune fille...

Je découvrai ainsi cette chose subtile que l'on nomme l'autorâteau, le râteau que l'on se met soi-même dans les dents par utilisation d'une imagination débordante et/ou par une méconnaissance d'usages sociaux. Quand je vous disais que je les collectionnais ! ^_^


Note pour plus tard : ne pas craindre les râteaux, cela permet de raconter moultes histoires après.

mardi 23 octobre 2007

Premier pas vers le Libre

Avec mes p'tites mimines, j'ai accompli ce matin presque par erreur un geste qui fera peut être date dans ma vie informatique. J'ai mis le CD d'installation d'Ubuntu tout récemment téléchargé dans le lecteur de CD (sans le refermer). Quelques minutes après, je redémarrais l'ordi dont la mémoire saturait un peu. Après avoir lancé le redémarrage, je me suis absenté quelques minutes...

À mon retour devant l'écran, surprise ! Le lecteur de CD s'était refermé (j'avais oublié cette «fonctionnalité»). Et voilà que j'avais sous les yeux non plus un Zindows mais un Linux... qui tournait tranquillement sur la machine (sur la mémoire vive). Plus surprenant encore, l'image, le son... et la connexion internet fonctionnaient sans que j'ai eu besoin de faire quoique ce soit. Pas une configuration à faire pour avoir quelque chose qui marche, c'est épatant.

Me voici donc parti pour (re-)découvrir le monde linuxien. Et le début m'y encourage cette fois-ci énormément !

Le début d'une révolution

Aujourd'hui, j'ai découvert avec un léger retard que nous étions un jour sacré entre tous : la Journée de la Glande.


Officiellement, je bougerai donc peu de mon bureau et je finirai tôt ce soir pour faire amende honorable. Ceci, parce que j'ai été convaincu par un expert dont je n'ai guère que le nom : «Roux». Mais, plutôt que de vous décrire la vaste étendue de mon ignorance, laissons la parole au sage :

« L'origine du mot "glander" ne laisse aucun doute : on admet communément que le glandeur était le porcher qui amenait ses bestioles se repaitre de glands. Il les amenait à la glandée, disait-on en ces temps reculés. L'homme seul contemplant l'œuvre de l'univers et fusionnant avec la nature, le glandeur.»

Roux.


jeudi 18 octobre 2007

Jour de grêve

L'extrême bonté de ma convention collective m'a permis de poser un RTT en l'honneur de la grêve des transports. Manifestez donc en paix braves gens : vous n'aurez pas à subir le sombre ressentiment que j'aurais pu avoir en marchant cinq heures dans la journée.

De fait, je n'ai pas manqué de temps aujourd'hui. J'ai en profité pour... marcher un bon moment. Oui, on ne se refait pas en ce qui concerne les paradoxes. Un resto, quelques courses, voilà qui m'a fait trotter dans Paris pendant deux heures et demi.

Quel plaisir d'ailleurs que d'user ces chausses dans la capitale un jour de travail ! Découvrir Paris plutôt tranquille, traverser des passages inconnus, tomber sur des magasins bien cachés — on pourrait même dire des échoppes vu la taille des devantures — voilà qui me change en touriste veinard le temps de la balade. En passant par le jardin du Palais Royal, j'ai même aperçu un «personnage» à l'apparence inhabituelle (toi aussi, trouve le détail curieux sur la photo).



Note pour plus tard : faudrait vraiment que je pense à prendre mes RTT plus souvent !

mercredi 17 octobre 2007

«Je suis une légende»

Après un Dumas plutôt poussif, j'ai lu un p'tit livre de SF tombé sous mes mains — je l'ignorais alors — du fait d'une future adaptation au cinéma. «Je suis une légende» de Richard Matheson.

Je dois avouer que je l'ai dévoré. En deux pages, fait rarissime, j'étais plongé dans le bouquin. Ce besoin de connaître la suite ne m'a pas lâché par la suite, jusqu'à l'extraordinaire dernière ligne du texte comprise.

Je ne rentrerai pas ici dans les détails. Lisez-le, point à la ligne. Pour vous dire, ce bouquin gagne pour moi sa place à côté de «Des milliards de tapis de cheveux» de Eschbach et de «Le parfum» de Süskind. Rien de moins !

« Il se dirigea vers le bar et se versa un autre verre. Comme il allait se rasseoir, il entendit des pierres rouler sur le toit et atterrir avec un bruit sourd parmi les arbustes derrière la maison. Couvrant le vacarme, Ben Cortman se mit à hurler selon son habitude :
"Sors de là, Neville !"
Un jour je l'aurai, ce fumier, pensa-t-il en sifflant une gorgée de whisky pleine d'amertume. Je lui planterai un pieu en pleine poitrine... Un d'au moins trente centimètres, avec un beau ruban, fait spécialement à son intention. Fumier, va...»

Richard Matheson, Je suis une légende.


samedi 13 octobre 2007

Fête de la Science

Au Jardin des Plantes se trouvait le temps d'un week end le «Village de la Science». De grands centres de recherche — l'IFREMER, le CEA, le CNRS, l'INRA pour en citer quelques uns — échangeaient avec un public nombreux.

Passant rendre visite à une connaissance, je suis tombé un peu par hasard sur le stand de l'Observatoire de Paris. J'y passais alors qu'une conférencière parlait d'un sujet pas très médiatique : l'astrométrie, autrement dit la mesure des distances dans l'espace. Il fut en particulier évoqué le travail accompli avec le satellite Hipparcos et son futur successeur Gaia.

La conférencière, une dame aux cheveux blanc, parlait simplement et clairement de ces mesures, des principes qui les régissaient et des deux satellites. En peu de temps, l'affaire semblait évidente : la conférencière avait travaillé sur le projet. Un tel enthousiasme et tant de détails et d'anecdotes sur le sujet ne pouvaient avoir d'autres sources. Pour ainsi dire, j'avais l'impression d'entendre parler ma colloc de l'enseignement du français. Même passion dans les deux cas pour des sujets bien éloignés l'un de l'autre !


Après cet exposé, j'ai demandé à la conférencière le rôle qu'elle avait tenu dans la mission Hipparcos. Elle m'indiqua alors qu'elle avait eu pour mission de choisir les cibles à observer par le satellite. Elle me raconta quelques histoires complémentaires sur le sujet. Ainsi, récemment, une nouvelle analyse des résultats récupérés par le satellite Hipparcos a permis de déterminer qu'il avait bougé à plusieurs reprises suite à des impulsions autrement dit des chocs provoqués par de p'tites particules : le mesureur était étudiable par le mesuré...

Vous me croirez ou pas mais expliquée par des passionnés, la science devient la plus belle des aventures. Merci donc à Madame Françoise Crifo pour cette conférence !


Note pour plus tard : penser à refaire tourner Seti@home ou ses jumeaux sur mon ordi.

Les nombres ronds

Me voici âgé de 30 ans depuis dix jours. Amateurs de psychologie, sachez que ce changement de dizaine n'a pas eu d'impact prodigieux sur ma pomme en ce sens que la veille de mes 30 ans ressemblait à son lendemain et aux jours qui ont suivi : des journées agréables dans la longue suite des jours... à ceci près que j'ai particulièrement apprécié les joyeux anniversaires que j'ai pu recevoir.

J'évoque ce sujet car mercredi dernier j'ai par hasard eu l'occasion de parler à un trentenaire qui, lui, avait mal pris l'événement lorsqu'il lui est arrivé. Le malheureux s'était fixé des buts avant ces trente ans, des buts comme une femme, des enfants et tout le bonheur que notre société met en avant. S'en vouloir pour des raisons de valeurs numériques rondes, voilà bien un acte qui me dépasse (s'il n'est pas comptable).

Je m'explique : les jolis nombres ronds sont une Illusion !

Le fait que nous comptions en utilisant 10 chiffres tient d'une convention due au nombre de doigts de nos deux mimines. À l'âge de l'informatique où des microcalculatrices évitent de compter sur ces doigts comme le premier grec ancien venu, ce choix d'utiliser 10 chiffres paraît des plus ridicules.

Aussi, supposons que l'on choisisse arbitrairement de compter avec deux chiffres : le 0 et le 1. Comptons dans ce système (appelé «base 2») : 0, 1 puis... 10 car je n'ai le droit qu'au 0 et au 1. Suivent ensuite 11 puis 100, 101, 110 et ainsi de suite. Pour nous y retrouver un p'tit peu, après le 0, le cinquième nombre que j'ai écrit est «101». Notre «5» s'écrit donc «101» dans la base 2. Pour lecture directe, il vous suffit de regarder le tableau qui suit. Prenez votre nombre écrit de façon classique dans la première ligne et regardez ce qu'il devient dans la base de votre choix.

 012345678910...2930
Base 2011011100101110111100010011010...1110111110
Base 3012101112202122100101...10021010
Base 4012310111213202122...131132

Si on compte avec le 0 et 1, on parle de «base 2»; si on compte avec le 0, le 1 et le 2, on parle de «base 3» ; si on compte avec les chiffres de 0 à 3, on parle de «base 4» et ainsi de suite.

Regardez alors comme s'y écrit notre bon vieux 30. Franchement, il ne devient plus très remarquable ! Pour être tout à fait juste avec lui, 30 constitue un nombre terriblement anonyme dans le vaste monde numérique : il est tout juste sauvé de cette situation par notre convention de 10 chiffres. Ainsi, faire un événement de ces 30 ans, c'est d'une indécence à la limite du racisme numérique !

Poursuivons le raisonnement un peu plus loin. Nous comptons les années mais les années ne sont pas des valeurs des plus simples : avec leur durée variable — 365 ou 366 jours — les années semblent peu fiables pour compter précisément. Mieux vaudrait compter en jours pour être bien rigoureux (ici, j'ai la gentillesse de ne pas ergoter sur la durée variable du jour en secondes... autre piège moins connu mais tout aussi dérangeant pour qui veut être exact).

En ce cas, on m'a fêté tout récemment mon 10957e jour... rien de bien remarquable en somme ! Et, franchement, voir des gens être attristé de ne pas avoir réussi leur vie au bout de leur 10957e jour d'existance, ça me dépasse. ^_^


Note pour plus tard : penser à fêter mon 11111e jour — le 5 mars 2008 — ainsi que mon 12345e jour — le 22 juillet 2011.

vendredi 12 octobre 2007

«Le Comte de Monte Cristo»

Afin de rattraper un retard culturel certain en littérature, j'ai attaqué un morceau de bravoure : «Le Comte de Monte Cristo» d'Alexandre Dumas. Et je pèse mes mots : un morceau de bravoure ! J'en suis arrivé à plusieurs reprises à compter les pages, vieux réflexe acquis du temps des lectures imposées (et donc gavantes) au collège.

Ayant découvert que ce bouquin consistait en un feuilleton publié dans un journal, je m'explique beaucoup mieux l'impression tenace de délayage à la lecture du pavé. Certains passages importants se lisent avidement — ceux qui viennent spontanément à l'esprit quand on évoque ce livre — d'autres s'étirent longuement pour n'apporter quasiment rien à l'intrigue.

Dumas décrit finement une époque... mais étale longuement sa culture, sa connaissance de la «fashion» (terme qu'il utilise lui-même à plusieurs reprises) et de la haute société de son époque, probablement pour plaire au lecteur de son temps. Dumas raconte une formidable vengeance... mais sombre dans l'interprétation divine de l'ange au service du Dieu vengeur.

Les personnages peuvent sembler excessifs dans leurs sentiments. On peut l'admettre car le genre du roman pourrait bien imposer ce trait. Mais que penser alors des liens entre les personnages : tellement tirés par les cheveux qu'on se demande comment Monte-Cristo a pu les reconstituer. À cela s'ajoutent certaines scènes (l'emballement des chevaux et l'action d'Ali par exemple) purement invraisemblables et amenées sans motif réel... alors que d'autres font l'objet de développements très recherchés.

Au final, le feuilleton romanesque, je le sais maintenant pour en avoir lu un, je n'en ferai pas des folies. Voilà, c'est dit ! ^_^

jeudi 11 octobre 2007

À en perdre son latin

Mercredi soir, j'ai eu l'occasion de me découvrir une nouvelle lectrice... à l'insu de mon plein gré. Historiquement, si j'excepte le cas de mon grand ami Rodrigo, jamais personne ne s'est présenté spontanément à la porte de ce blog'note sans que je le sache.

Car, oui, où va-t-on, j'vous l'demande, si on ne peut plus choisir ses lecteurs ? Si je perds le contrôle de mes écrits, que va-t-il se passer demain ? En allant vite, je vois au moins trois scenarii guère réjouissants :
  • des djembistes fous me feront écouter leur œuvres jusqu'à implosion de mon cerveau ;
  • des préfaciers me suivront partout pour me raconter toutes les fins des bouquins ou des films avant même que je les commence ;
  • des associations de protection des ficus me planteront six pieds sous terre (incroyable de découvrir le nombre d'ennemis que je me suis fait en deux mois...)

Je vous jure que je croyais pourtant avoir tout contrôlé pour que ce blog'note soit classé Secret-défense-top-confidentiel-plus-planqué-que-ça-ça-se-fait-pas ! Avec du recul, toutefois, je me rends compte que j'ai oublié un précepte internautique. En vérité, je vous le dis : les voies du Net sont improbables ! J'en veux pour exemple les déclarations de Séléné, notre lectrice inattendue :

«Je suis tombée par hasard sur les p'tites notes, il y a quelques temps (et oui....il n'y a pas que par ses mails qu'on est trahi, le hasard s'y met aussi...) »

mardi 9 octobre 2007

TIC, TAC, TOC !

Avec ce message, je réalise un grand rêve : celui d'utiliser les TIC pour parler d'un sujet passionnant : les TAC (Tartes Au Citron).

Il m'arrive en effet de loin en loin — quasiment annuellement — de faire un peu de pâtisserie (niveau «little small player»), plus particulièrement des TAC. Il faut croire qu'apparemment je les réussis... car comme le disent mes invités en les mangeant : «elles ont vraiment le goût de citron». Ceci dit, le compliment est à double tranchant. Une fois, j'avais par erreur doublé la quantité de jus de citron et j'ai ainsi créé la première TAC détartrante de l'Histoire. ^_^

Une tarte au citron de 2004
Ainsi, j'adore faire des TAC, tant et si bien que fut un temps j'en faisais même la pâte (brisée). Encore aujourd'hui, je mets une bonne heure à faire cette tarte : lentement et avec beaucoup de plaisir à jouer les p'tits chimistes veillant scrupuleusement aux quantités et aux réactions de crèmes qui cuisent.

La crème pâtissière rappelle plein de souvenirs, tout particulièrement celui du nettoyage (gourmand et incroyablement consciencieux) du fouet qui avait servi à la grand-mère à faire la crème pâtissière de sa tarte aux abricots.

La crème au citron, quant à elle, reste une curiosité à observer : ça cuit très bizarrement, ça déborde de partout et on ne sait jamais quand c'est prêt. Détail qui vaut son pesant de cahouettes, un astronome pourrait expliquer à n'importe qui l'apparence de la surface du soleil en se servant de l'observation de la cuisson de cette crème. Et je ne plaisante même pas !

La tarte faite ce jour
Mon temps de clavardage allant vers sa fin, je vous confirme enfin que, plus qu'une passion annuelle pour les TAC, j'ai un TOC avec les TAC. Je les prend toujours en photo. Oui, il s'agit là d'une forme de fierté maladive de ma part. Et toc !


Note pour plus tard : penser à parler des tartes aux pommes avec un article dix fois plus long.

Un chat à la maison

En rentrant ce soir, j'ai découvert un colis dont mon frère m'avait prédit l'arrivée... il devient vraiment surprenant d'inventivité le frérot !

D'ailleurs, j'ai beaucoup apprécié la découverte du contenu du colis. Excellente surprise que celle d'avoir ce roublard de Garfield à domicile !

Garfield prêt à bondir ou à se lever ?

Note pour plus tard : commencer à devenir ingénieux pour trouver des cadeaux au frérot.

dimanche 7 octobre 2007

Un escalier typé

J'ai fait aujourd'hui ce que des millions d'autres radins ont fait avant moi, à savoir monter dans la Tour Eiffel par les escaliers. Et pour preuve :


Les p'tits malins noteront d'ailleurs — ça ne s'invente pas — que la série de panneaux placés tout le long de l'escalier de la Tour était malicieusement présentée par une société fabriquant des ascenceurs.

L'avantage de cette balade, puisqu'il faut justifier ce parcours pédestre, réside non pas dans le fait de compter les marches — quelqu'un a numéroté les marches de 10 en 10 — mais dans celui de pouvoir observer le mystérieux enchevêtrement des innombrables poutrelles, roues, herses et autres dentelles métalliques que la Tour dévoile sans cesse. Et d'avoir foi dans le fait qu'il arrive à vous tenir à quelques cents mètres d'altitude sans trop de difficultés.


La vue extérieure vaut bien évidemment le détour. Toutefois, en apprenti parisien que je suis, j'en fais fi sur les photos et ne vous montrerait ici qu'une photo de notre hôte d'un jour.


Si, si, tout au milieu : M'sieur Eiffel !



Note pour plus tard : essayer un jour de tester le 3e étage...

samedi 6 octobre 2007

Chez Uranie

Chez Uranie (l'apprenti djembiste qui n'avait pas encore de nom à l'époque), c'est tout p'tit.

Imaginez un appartement minuscule avec trois pièces : une servant de bureau, de salon et de chambre, une autre servant de cuisine microscopique et une dernière faisant une salle d'eau. Pour tout dire, mon ancien appartement de 24m², c'était Byzance à côté. Dans ce que vous venez d'imaginer, ajoutez une porte qui vous gêne systématiquement lorsque vous devez passer de la «grande» pièce à la cuisine (puisque la porte une fois fermée vous permet d'accéder à des tiroirs ou des placards dans la cuisine). Mettez-y encore un meuble monstrueux qui occupe le cinquième de l'espace de la «grande» pièce.

Voilà, vous pouvez contempler ce meublé de l'espace, sans espace. Un truc odieusement comme typiquement parisien.

Enfin presque. Uranie dispose du don de décorer. Un des tableaux qu'elle a fait décore la pièce principale et elle a même poussé le vice jusqu'à faire toute seule un papier peint vert à motifs sur un des murs (et je vous garantis qu'il s'agit bien là d'une création de sa pomme : les lapins et les chasseurs ne sont pas un motif que l'on doit trouver aisément dans le commerce). Mieux encore, Uranie a le don de recevoir (8 personnes !). Du coup, chez Uranie, c'est tout p'tit... mais c'est sympa !


Note pour plus tard : prendre Uranie comme architecte d'intérieur.

jeudi 4 octobre 2007

La première preuve

La première pierre de la démonstration rigoureuse de la beauté du climat breton est enfin posée.



Et quand je pense que ce sondage a été réalisé sans trucage... c'est bô. Tout simplement bô !

Le prochain sondage ne parlera pas climat. Mais que l'on se rassure tout de suite : le sujet reviendra, pour sûr !

mardi 2 octobre 2007

Un très joli concept

Cela se passe de commentaires... sauf celui de citer l'artiste inconnu qui a fait cette très belle image : Evil Homer (tout de suite, on perd en poésie).

[Zone du commentaire dont on se passe.]
Image de Evil Homer (site de deviantArt)