mardi 31 mars 2009

Le temps s'est arrêté un jour de RTT

Oui, cette journée mérite son joli alexandrin avec rime intérieure à l'hémistiche [Non, je n'ai pas fini de digérer mon Littré]. Et pour cause : ce mardi après-midi a été parisiennement idéal.

Un film pour commencer (Slumdog millionaire), un charmant rendez-vous dans un salon de thé, une discussion avec un maraîcher voyageur et une balade dans un Paris qu'oublient trop ceux qui, hélas, doivent prendre quotidiennement le métro : le Paris des ruelles pavées, des cafés à terrasse, des jardins publics ensoleillés. Un Paris qui donne envie de s'arrêter à chaque coin de rue pour admirer la vue et arrêter la marche du temps.

Je vais arrêter là l'envolée lyrique [si, si, à mon niveau, c'est une envolée lyrique] pour vous donner l'adresse du salon de thé si vous aimez trouver des lieux insolites :

La Fourmi Ailée
8 rue du Fouarre
75005 Paris
(métro St Michel)



Note pour plus tard : ne jamais laisser passer l'occasion de poser de telles journées de RTT. Jamais. Penser aussi à relire les notes pour plus tard. Exemple.

lundi 30 mars 2009

L'axiome de la politesse

P'tit, je léchais les plats pour faire éloge à la qualité du repas : langue de boeuf paternelle, crêpe banane-sucre maternelle, spaghettis bolognaises grand-maternels. En parallèle, lors de la préparation d'une crème pâtissière, on pouvait toujours compter sur moi pour finir de nettoyer à la langue le saladier, le fouet et les cuillères. Un délice.

Quelques années plus tard, je n'ai pas complètement perdu cette lointaine habitude quand je manque de pain... pour le plus grand malheur apparent de ma seule coloc. Un boudin aux pommes que j'ai fini selon ce mode traditionnel il y a deux semaines me valut en effet les foudres de Verdandi. Et, hier encore, la réprobation était dans l'air en face d'un second boudin aux pommes. Résumons le propos (sans déformation, la question est grave) : lécher un plat est une attitude :
  • malpolie ;
  • assimilable au fait de se curer le nez ou de péter (du fait d'une évocation peu ou prou glauque de notre organisme et de ses voies naturelles).
Je n'étais pas convaincu de l'argumentaire. Je le trouvai colococentré, ou plus exactement issu de son éducation. En y réfléchissant un peu plus, je dirai maintenent que c'est un axiome de ma coloc autrement dit un élément de raisonnement admis et indémontrable. Le fait de citer un axiome fait en général ni chaud ni froid, chacun pouvant l'accepter ou pas.

Voici quelques arguments en vrac montrant que l'attitude que l'on peut avoir envers le fait de «lécher un plat» n'est qu'un choix tout personnel :
  • tirer la langue ou «rouler un patin» sont des activités linguistiques que ne réprouve pas la morale commune, pourquoi alors lécher un plat le serait ?
  • lécher un plat nous rapproche de l'animal, fichue bestiole incapable d'utiliser des couverts ou des baguettes. Au nom de notre degré d'évolution, il convient de démontrer quotidiennement que nous ne sommes pas des bêtes. (Accessoirement, les zoologistes ont montré que certains animaux utilisent bien des outils pour manger comme le fourmilier ou son cousin le tamandua) ;
  • l'Islam recommande de se lécher les doigts et de lécher les plats (voir par exemple le paragraphe 750) ;
  • les systèmes de politesse autres en général nous semblent en général infondés ou curieux. Le système japonais, entre autres, est magnifique de complexités byzantines ou d'interdits aux doux noms de komibashi (le fait de mettre les baguettes dans sa bouche), hotokebashi (planter ses baguettes dans le riz) et autres listés par un blogueur de là-bas.
Au final, j'ai décidé de ne lécher les plats que lorsque je suis en compagnie d'adeptes de cet art noble, laissant les autres dans l'ignorance de cette joie enfantine et malicieuse. Ne vous étonnez donc pas si je vous pose la question.


Note pour plus tard : ajouter «lécheur de plat» dans ma définition !

dimanche 29 mars 2009

Tong

Un p'tit court-métrage fort sympathique (parmi d'autres), recommandé par des ludistes avertis ainsi que quelques spécialistes de l'histoire ancienne.

Animation d'élèves de l'ESMA (site de Dailymotion)

Vaste est la Wikipédia

Dans un message reçu ce jour, je lis au détour d'une phrase ceci : « xD »

Me v'là bien. Quel sens mystique et profond peut avoir ce tracé que j'associerais volontiers à une émoticône... souriante ou hurlante ? Un essai sur Google... et voilà que le premier résultat, c'est la Wikipédia... avec un article sur le sujet ! Le glyphe ci-dessus symbolisait la mort de mon correspondant suite à une crise de rire. Damned !

Mais, voyons, comment faisait-on avant Internet pour comprendre de telles choses ? Ah oui... on n'utilisait pas d'émoticônes avant Internet.


Note pour plus tard : à quand un Larousse ou un P'tit Robert avec ce genre de définitions utiles dedans ?

jeudi 26 mars 2009

Les informaticiens...

Quand on tapote pour son blog'note et qu'on cherche de l'iconographie [mazette, j'ai mangé un Littré ce matin], on tombe parfois sur des sites qui regorgent de p'tites choses capables de capter votre attention, même si on ne comprend pas parfois le texte qui va avec. En voici un exemple pour vos heures perdues : Friki Orgulloso.

Parmi tous ces posts allant dans tous les sens, un m'a bien plu. J'espère qu'il plaira aux guicks présents [Oui, j'ai décidé de franciser geek] :

Dessin tiré de la série «Foxtrot» de Bill Amend

Chose perturbante, je n'arrivai pas à savoir qui était l'auteur de ceci sur le site de «Friki». En cherchant le texte de la bulle, j'ai tout de même réussi à trouver l'auteur, comme vous le prouve la légende de l'image. Mais, détail plus remarquable, cette recherche me fit découvrir que cette blague avait amené des informaticiens à poursuivre la blague : démonstration ici ou . Amis programmeurs, à vous de jouer !


Note pour plus tard : toujours chercher les sources (ou les sources... OK, je sors.) \end{ptitenote}

Re-te-teuuh

D'anciens textes administratifs me poussent à solder mes RTT avant la fin du mois de mars. Me voici donc devant 4 jours de RTT pas réellement prévus et rien que pour moi. Enfin du temps ! Du temps pour faire tout et n'importe quoi... et ce blog'note. Oui, ce blog'note qui devenait une ode au retard... comme d'hab' mais en pire.

Oui, vous ne rêvez pas : je récupère dès à présent le retard accumulé depuis le 8 décembre dernier, jour sonnant le glas du temps libre égocentré. Je vais enfin finir les quelques p'tites notes qui me traînent entre les pattes depuis trois mois.

lundi 23 mars 2009

Vive les tripes !

Je dédie ce message à vous, les obscurs et pourtant extraordinaires producteurs de tripes.

Photo du site de Léon Fargues

Vous qui changez quatre estomacs du boeuf en une merveille gustative. Vous à qui je dois de multiples repas fameux depuis ma plus tendre enfance grâce à une judicieuse éducation de la charcuterie. Vous qui me permettez d'avoir un sujet de discussion sur les goûts et les couleurs (et dans le cas précis des tripes, sur les odeurs). Vous qui me permettez de ne pas être un anonyme perdu parmi des milliards d'autres !

Oui, merci ! Je reste votre client dévoué.

Note pour plus tard : faire à l'occasion un message aux producteurs de langues de boeuf et à ceux de boudin.

samedi 21 mars 2009

Une future célébrité

Un certain John, proche parent, commence à faire parler de lui avec ses collègues dans une activité surtout connue des étudiants-diants-diants : le pen-spinning ou jonglerie de stylo.

Afin de l'aider à sortir encore plus rapidement de l'anonymat, je me propose de lui faire une tribune de ce blog'note (à l'audience si large) en vous soumettant un lien qu'il m'a fait suivre :





Note pour plus tard : lui suggérer de faire passer le terme «stylo artistique» en lieu et place de «jonglerie de stylo»

lundi 16 mars 2009

La méthode Coche - 2

Aujourd'hui en arrivant en cours de harpe, j'ai indiqué à Euterpe (pour rappel des épisodes précédents, ma trop jolie prof de harpe celtique) : « avec votre méthode, jamais la harpe ne m'a pris autant de temps le week-end ! J'y ai passé deux bonnes heures au moins : cela me dévore mon emploi du temps.»

Et elle de me répondre du tac au tac : « vous comprenez mieux mon quotidien maintenant ! » Pan dans mes dents, donc. Et elle enchaîna aussitôt sans la plus p'tite once de pitié : « Montrez-moi votre travail. »


Note pour plus tard : les musiciens ne devraient pas être autorisés à parler. Ils sont encore plus retors dans l'art du langage que dans celui de la musique.

lundi 2 mars 2009

La méthode Coche - 1

Euterpe, ma prof de harpe, demoiselle fort charmante qui passait à mes yeux pour l'incarnation de la Bonté, a usé à mon encontre d'un horrible tour pendable pour me faire travailler. Même que cela devrait être interdit par des conventions internationales.

Un soir de cours de harpe, Euterpe constata l'ampleur du peu de travail que j'avais pu fournir (je sauvai à peine les apparences). Elle me demanda alors si j'avais sur moi de quoi noter. Pendant que je lui fournissais un carnet et un crayon, elle m'annnonça, sans doute en jubilant intérieurement : « vous allez voir, c'est une méthode qui marche aussi sur les très jeunes élèves». Ainsi commençait mon humiliation. La suite, ce fut ceci :


Car voici la méthode : des cases à cocher à chaque fois que j'ai joué un morceau, une étude ou quelques bouts de partition demandant des mains probablement dotées d'une dizaine de doigts chacune !

Ainsi suis-je récompensé de mon manque d'effort en musique... je retrouve ici une forme de supplice humiliant que je croyais disparu à jamais : le carnet de correspondance. Et encore, il est heureux que je sois majeur pour ne pas avoir à le faire signer par mes parents ! ^_^


Note pour plus tard : Arrrrrgh !

Vous êtes cernés !

Il y a deux semaines de cela, en me lavant le visage, j'ai eu la surprise de découvrir derrière mes lunettes des yeux cernés. Damned.

N'allez pas croire que je travaille trop, que je me surmène. Non. Ne supposez pas non plus que je me couche à des heures indues à force de lire/voir/jouer/glandouiller. Non plus. Vous faites fausse route, comme moi.

Je peux en effet tous nous détromper sur mon cas car j'ai eu une révélation : je fais du «mimétisme comportemental» (et ce terme existe !). Je recopie l'apparence du reste du monde, les parisiens en l'occurrence. Cette révélation m'est venue en regardant les portraits apparaissant sur la page principale de France Inter, rien de moins. Et cela se passe de commentaires...

Extrait de la page d'accueil du site de France Inter


Note pour plus tard : arrêter le mimétisme le jour où je commence à regarder TF1 quotidiennement...