samedi 18 août 2012

Sciences expérimentales

L'informatique a le don de laconisme (comme cette phrase d'ailleurs). Démonstration avec mardi soir au démarrage de l'ordinateur :

Ceci est une simulation. Ne paniquez pas. Ceci est une simulation.

Après ce message, plus rien. Plus rien du tout. Le sombre vide informatique aux quelques pixels blancs annonçant l'apocalypse, une espèce de «Na!» cosmique n'admettant aucune réponse.

J'en étais alors à un tel niveau de dénuement et de frustration ce mardi soir-là qu'un vendeur de PC m'a vu débarquer dès le lendemain pour faire l'emplette d'un portable. Une fois un peu rassuré et reconnecté au reste du monde, j'ai décidé de mener mon enquête plus sérieusement. Après quelques vérifications apprises de haute lutte dans mon passé informatique (dont je commence à comprendre qu'il n'est qu'une suite de pannes infâmes), j'en suis arrivé à la conclusion du disque dur mort.

J'ai donc tenté un sauvetage de la dernière chance : l'ablation du disque dur et son remplacement par un organe sain. Une opération déjà faite voici belle lurette sur un gros PC mais là... il s'agissait d'un PC portable, un VAIO. Du jamais fait auparavant, presque un tabou d'ailleurs. Ce qui me laissait beaucoup de questions en suspens dont l'incontournable «Y a-t-il des pièges à loup planqué dans la machine ?» ou «Existe-t-il un système d'autodestruction du PC en cas d'ouverture ?»

L'équipe chirurgicale en pleine action sur un décrassage du ventilo.

Pour le bénéfice du plus grand nombre, sachez que rien ne m'a sauté au visage. Mieux, ça a marché. Me v'là ainsi avec deux PC portables et, pour fêter ça, celui qui a un disque dur tout nouveau héberge un Ubuntu ! C'est-y-pas bô comme remontée de la pente ?

Note pour plus tard : relancer l'opération Ubuntu.

dimanche 12 août 2012

La Boîte de Pandore, version mouton

Puisqu'il voyage et fait des bêtises de part le monde, je viens d'attribuer une page Facebook à Numéro Un. Serait-ce ma pire idée des dix dernières années ? Du genre de celles qui vous font finir vos jours en prison ou sous tranquillisants dans un charmant p'tit asile de campagne ?

Pour le moment, j'en sais rien... mais lui s'amuse comme un p'tit fou. Apparemment.

Quand je vous disais que ça devient bizarre...

Accessoirement, si vous cherchez le Sens de la Vie, ne me posez pas la question. J'ai l'impression que je teste ici des pistes trop peu orthodoxes.

Note pour plus tard : faire gaffe au développement sauvage de personnalités chez les plantes et les autres peluches dans l'appartement.

vendredi 10 août 2012

Tour de magie timbré !

Ah... La Poste ! Invention fabuleuse ! ^_^

Aujourd'hui, je ne souhaitais que prendre des timbres. Mais, afin que j'ai quelque chose à vous conter, ils étaient vendus dans une boîte pour éviter les vols.

Mesdames et messieurs, mon assistante-postière va vous montrer qu'il n'y aucun trucage.

Au moment de payer les timbres, la boîte montre aussitôt qu'elle prend son rôle très au sérieux et qu'elle ne lâchera rien. Elle résiste à l'ouverture pendant une bonne minute. Surprise, la postière appelle des collègues. Au bout de deux minutes d'allers et venues, le groupe décide de chercher une autre boîte de timbre. Puis, en l'absence d'autres boîtes, de me faire changer de timbres.

J'essaye d'insister un peu (car les timbres avaient bonne mine). La solution unanime revient alors à l'étripage de la boîte avec un marteau ou un machin lourd. Si je le souhaite, je peux même le faire moi-même. Je prends donc la boîte et je sors du bureau de poste, en commençant à réfléchir à la torture à infliger à la bestiole.

C'est là qu'en marchant j'ai vu l'ouverture dans la boîte. Assez large pour y passer un doigt. Ne me demandez pas à quoi cela peut servir car mon hypothèse «à éviter que les timbres étouffent» n'a pas encore été bien expérimentée. Mais j'ai cependant pu expérimenter autre chose : profiter du trou «d'aération» pour faire s'évader les timbres qui étaient sur un support cartonné plutôt fin.

Tellement content de ma découverte, je suis revenu au bureau de poste pour faire mon tour de magie sous leur yeux ébahis (et morts de rire aussi). Certes, le support cartonné a résisté et les timbres ont morflé mais j'ai vaincu mon ennemi du jour : une boîte à timbre. Belle journée que ce 10 août !

Note pour plus tard : y'a jamais de p'tite victoire.

dimanche 5 août 2012

Victoire !

Suite à l'impeccable atterrissage de l'avion d'Air France à l'aéroport de Charles de Gaulle (et malgré quelques turbulences sur le parcours et ma présence à bord), je peux enfin le dire. J'ai accompli une de mes résolutions de l'année : aller à New York !

TA-DAAAAA !

Et re-TA-DAAAAA !

Accessoirement, ayant pris l'avion cinq fois pour ce périple, j'espère que d'aucuns considéreront que je peux me passer d'en prendre un pendant une bonne grosse longue durée de plusieurs années.

Non pas que je tienne à mon confort mental... nonnnnn. Pensez ici plutôt à la pollution due aux avions, à la perturbation des oiseaux migrateurs et... tiens... aux conséquences fâcheuses sur la formation des nuages ! Voilà des sujets qui méritent que je ne puisse prendre l'avion malgré tout le respect que je voue à ce moyen de transport.

Quoi ? De mauvaise foi, moi ? Ah, ben... c'était pas dans mes bonnes résolutions que d'arrêter ça. ^_^

Note pour plus tard : continuer à choisir soi-même ses bonnes résolutions.

vendredi 3 août 2012

Le cheval de conte de fée

Je ne sais pas si vous vous souvenez de cette ancienne série télévisée où l'on vous racontait une histoire en ombres chinoises, les Contes de Grimm. Si cela ne vous dit rien, le lien est fait pour vous (d'autant que ça n'a pas été simple de retrouver ce titre). Au début, cela paraissait bizarre. Pourquoi si peu de couleur, si peu d'animations et si peu d'expressions ? Et puis, lentement mais sûrement, vous rentriez dans l'histoire et tout cela devenait naturel et sans doute même un peu merveilleux.

Je viens de retrouver cela par le biais d'Euterpe sous un tout autre format : une marionnette de cheval à taille réelle dans le spectacle War Horse, dans la si peu bucolique New York (comme quoi, ils ne sont pas à un paradoxe près là-bas non plus).

Je vous laisse le soin de regarder la vidéo suivante pour voir à quel point c'est saisissant et merveilleux à la fois ! On en oublie les marionnettistes !

Vidéo, avec sous-titrage en français sur le site (site de TED)
Note pour plus tard : ne pas montrer cette vidéo à Numéro Un. Il reste de me demander une flopée de domestiques !

samedi 28 juillet 2012

Le mouton le plus doué du monde

Lecteurs, voici en première mondiale quelques photographies qui marqueront l'histoire de la Moutonicité. Celles de Numéro Un (aussi appelé «Mouton» en pays anglosaxon) participant avec succès à un atelier de harpe avec une sommité internationale, Mme Isabelle Perrin.

Numéro Un se préparant à interpréter l'hymne de l'indépendance moutonneuse,
Élégie pour la mort d'un berger

Mauvaise position à la harpe, très rapidement corrigée lors de l'atelier

Probable couverture de l'album à venir

Preuve officielle des capacités de Numéro Un

Note pour plus tard : inscrire uniquement Numéro Un au prochain atelier de harpe.

vendredi 20 juillet 2012

En taille XXXXXXXL

La première chose qui frappe lorsqu'on trébuche dans les Etats-Unis, c'est la taille du bouzin.

Ici, tout est fait en grand. Ou plutôt en extra-large. Ou, mieux, en on-avait-500-tonnes-d'acier-qui-servaient-à-rien-alors-on-les-a-ajouté-à-votre-bloc-sanitaire. D'ailleurs, notez bien que vouloir décrire les Etats-Unis, c'est déjà devoir adopter des mots plus longs que la normale.

La preuve que j'invente pas : voici la première photo officielle prise à l'aéroport de Détroit (Ditroyte comme ils disent). Large taille des sièges et vide sidéral d'une grande salle d'embarquement (parmi beaucoup d'autres) sont au rendez-vous !


Note pour plus tard : vérifier si la nourriture locale ne cause pas un changement de taille de pantalon et de chemise.

dimanche 24 juin 2012

Fiche bricolage

Aujourd'hui, c'est travaux pratiques. Car, oui, pour votre concert de harpe de fin d'année, vous aviez tout pour être habillé comme Bach... sauf la perruque.
Voici donc de quoi sauver les apparences, herr Kapellmeister ! Tout d'abord, il vous faut :
  • trois pelotes de laine fibreuse, blanche, ivoire ou grise ;
  • une boîte d'élastiques (40x1,8mm) ;
  • quelques feuilles 21x29,7 de papier cartonné à dessin, 224g (allez, mettons du Canson) ;
  • un bouchon de liège ;
  • un ciseau, une règle, un crayon gris.
Tout commence ici par le tracé sur vos feuilles de papier de carreau de 11,5cmx7cm, soit 8 carreaux par feuille. Chacun de ces carreaux va nous servir à constituer un élément de base de la perruque, un tube de papier couvert de laine.

Au commencement était le trait de crayon.

Une fois chaque carreau découpé dans la feuille, il faut en faire un tube. Pour que le papier ne se plie pas, il vaut mieux l'enrouler autour d'un objet cylindrique comme un bouchon de liège (ou un tube en plastique comme sur la photo ci-dessous). On enroule le papier sur sa grande longueur. Le tube final fera donc 7cm de hauteur. Dès que le rouleau est constitué, deux élastiques sont mis près des deux bords pour le maintenir en forme.

Confection du rouleau en papier.

Il faut maintenant enrouler environ 2 mètres de fil de laine autour du rouleau pour constituer l'élément de base de notre perruque. Au moment de finir l'enroulement du fil, il faut essayer de coincer l'extrémité du fil entre les épaisseurs du tube de papier. Qu'on ne s'inquiète pas si on est maladroit sur ces premiers rouleaux... la perruque demande au moins une cinquantaine de rouleaux ! Oui, vous aurez le temps de vous former. ^_^

Surtout, ne perdez pas le fil !

Pour donner sa structure à la perruque, les rouleaux individuels vont être reliés entre eux. La méthode la plus efficace semble être de les relier en passant un fil de laine à l'intérieur de deux tubes placés côté à côté et de nouer solidement le fil. Selon que la laine est résistante ou pas, l'opération peut être faite une ou deux fois.

L'union fait la perruque.

La suite ? Refaire cette opération pour regrouper les rouleaux et former la perruque en rajoutant autant de liens que nécessaires pour renforcer les liens entre les chaînes rouleaux. Pour la perruque qui nous sert d'exemple, la structure est présentée sur la photo suivante, l'avant de la perruque étant vers le bas.

L'étendue du chantier pharaonique...

La perruque est normalement suffisamment pesante pour rester stable et suffisamment flexible pour s'adapter à la caboche de n'importe qui. Voici donc le résultat de ce travail tout à fait inconsciemment démesuré (ou totalement stakhanovisto-fordien) ! Et cela ferait presque classe !

Et voici venir Bach !

Note pour plus tard : éviter les accessoires modulaires quand le nombre de modules dépasse 20. ^_^

mardi 19 juin 2012

Passe la banane à ton prochain

Pour la première fois de ma vie, j'ai réservé des billets d'avion. Cinq. Avec l'aide de l'indispensable Euterpe et malgré les sévères réticences de mon tube digestif quand j'ai vu les plans des avions pour choisir ma place.

Quand j'y réfléchis, le fait est tout à fait improbable. À première vue, me direz-vous, parce que je n'aime pas l'avion. Mais, après une longue réflexion, je puis vous dire qu'il faut remonter encore plus loin la chaîne de causalité.

Tout d'abord, il a fallu que ma prof de harpe souhaite me convier à un stage de harpe qu'elle organise un stage aux Etats-Unis, sa mère patrie. Jusqu'ici tout va bien.

Mais, pour cela, il a fallu qu'elle soit née américaine. Et pour qu'elle soit née, il a fallu que son père américain rencontre sa mère polonaise. Pour cela, il a fallu que cette mère aille aux Etats-Unis pour fuir la Pologne communiste. Pour cela, il a fallu qu'un chancelier caractériel à moustaches ridicules envahisse la Pologne. Pour cela, il a fallu qu'il se prenne une vilaine blessure à la guerre d'avant, que les français et les allemands ne puissent pas se saquer, que Napoléon se fasse plein d'amis en voulant les annexer. Sauf erreur, en remontant ainsi, je devrais arriver logiquement tomber sur un truc du style : «Pour cela, il a fallu qu'une lointaine connaissance de Lucy glisse sur une peau de banane». Tout ceci est terrifiant d'improbabilité, je vous dis.

Et maintenant que je me retrouve presque au pied du mur aéronautique tout cela parce qu'un préhominien n'a pas regardé où il mettait les pieds... j'ai des envies de déverser des caisses entières de peau de banane dans Paris, tiens.

Violence légitime sur une banane.
Vidéo de Ultraslo (site de Youtube)

Note pour plus tard : manger des bananes avant de monter dans le premier avion. La vengeance symbolique est un plat qui se mange froid.

lundi 18 juin 2012

Retraite en or

Enfin, je viens de me débarrasser de ma coloc' !

Attention : pas la grande. Que nenni. Il s'agit ici de la p'tite : la demi-pensionnaire à moustaches de la cuisine... La Souris. Après quatre années de vie collective, La Terreur Sur Pattes a finalement eu ce matin la malencontreuse idée d'aller se coller sur la glu du piège machiavélique tendu (encore un) il y a quelques semaines après une recrudescence de phénomènes alimentaires paranormaux. Citons ici pour mémoire deux de ces mystérieuses affaires : La Farine Qui S'Évadait et L'Aventure De La Brioche Qui Rétrécissait.

La Souris, cousine de la Bête de Caerbannog

La Souris n'en était pas morte pour autant : elle s'agitait et elle couinait de façon véhémente à mon réveil, revendiquant son droit à la liberté, la vie et le reste. Devant ce cas de conscience majeur, me rappelant d'une ancienne conversation avec mon autre colocataire, j'ai décidé au petit déj' de lui trouver un lieu de villégiature en prenant bien soin de ne pas lui montrer où j'allais et de la désorienter de temps à autre : il ne fallait pas qu'elle revienne ! Ainsi, la Souris, prisonnière de son lit de glu et enfermée dans une boîte en fer blanc, m'a accompagné sur le chemin du travail et a pris le métro.

L'on m'avait en effet très chaleureusement recommandé un lieu merveilleux, tant pour ses infrastructures, ses politiciens que pour les montants mirifiques des prestations sociales attribuées à ses habitants.

La Souris vit donc maintenant à Puteaux et deviendra milliardaire sans doute d'ici peu.

L'entrée de la nouvelle propriété de la Souris

Mieux encore, pour m'assurer de notre bonheur à tous, j'ai fait dans la précision pour la zone de libération. Après avoir longuement bataillé avec des baguettes japonaises pour décoller La Bestiole, je l'ai laissée s'enfuir sur l'Île du Pont, l'équivalent pour une souris d'un Alcatraz avec les gardiens en moins. Les probabilités de retour de La Bête se retrouvent ainsi réduites à quasiment rien.

Premiers instants émouvants de liberté gluante

Non, p'tits et grands, ne me remerciez pas. Après tout, je n'ai fait que mon devoir. Et je ne dois pas être le seul. Dans le parc de l'Île du Pont, j'ai découvert que nombre de lapins et de canards gambadaient joyeusement. Dingue ce que les gens arrivent à prendre avec des pièges à glu !

Note pour plus tard : le bonheur, c'est simple comme La Souris à plus de 10km de chez soi.

mardi 5 juin 2012

Requiem pour un apprenti motocycliste

Pour la première fois de ma vie, je suis monté sur une moto/scooter/truc-improbable-sur-deux-roues. Et, pour la première fois de ma vie, j'ai eu envie d'en descendre le plus rapidement possible.

Le parcours aurait plu à n'importe quel touriste : l'Avenue de la Grande Armée, les Champs Élysées et, pour finir, le voisinage de l'Assemblée Nationale. Mais, contrairement au premier touriste venu qui n'aurait pas eu assez d'yeux pour tout voir, mon p'tit organisme avait décidé pour sa part de ne surtout pas donner la priorité à mes yeux. Je recevais en effet une intense flopée de mauvaises nouvelles de la part de ma colonne vertébrale (à chaque démarrage) et de mon arrière-train. Ce dernier, en particulier, découvrait tout le sens de l'expression «l'Enfer du Nord», profitant de moults p'tits pavés parisiens pédagogiquement disposés partout.

D'ailleurs, entre nous soit dit, je souhaitais vraiment ne pas me servir de mes yeux. Ils ne m'annonçaient que trop de mauvaises nouvelles, à tel point que je ne sais plus guère où j'ai égaré mes tripes en chemin. Assis sur le siège du porte-bagage, je ne pouvais pas bien discerner les distances séparant latéralement les voitures que nous doublions en passant entre deux files de voitures. Et, comme nous circulions aux heures de pointe, on en déduit que j'avais l'impression que nous allions nous faire écraser tous les six mètres et qu'un rétroviseur finirait bien par me crocheter un bras ou une jambe.

Pourtant, le pilote paraissait sympa...
Illustration de Paul Kidby

Résultat de la course, en retrouvant Euterpe pour le concert du soir où elle allait jouer, je me présentais dans un bien piètre état avec l'estomac en vrac et les guiboles en coton. Avec dix kilomètres de parcours en plus, je présume que le Requiem (de Duruflé) joué ce soir-là aurait pu m'être dédié. Oui, vraiment, il doit y avoir un Dieu pour les P'tits Noteurs.

Harpiste luttant contre une chorale, un orgue et un orchestre


Note pour plus tard : les deux roues à moteurs tu ne prendras pas.

jeudi 17 mai 2012

Lutte écologique

Non aux cailloux élevés en batterie !

Note pour plus tard : faire attention à la prochaine campagne de promotion de la Bavière.

Elles me suivent... et elles sont légion.

Si, c'est vrai. Je suis poursuivi, je suis — encore une fois — maudit !

Vous vous souvenez de la souris ? Voilà bien deux ans maintenant qu'elle fait de temps à autre patte basse sur un truc ou l'autre dans la cuisine. Sauf peut-être depuis que l'appartement est doté de plusieurs types d'armement de pointe en matière de défense contre les rongeurs. Même s'ils n'attrapent rien qu'autre que du fromage qui sèche ou du pain qui rancit.

Mais bon, là, j'me trouvais loin de mes souris et soucis domestiques. En pleine campagne bavaroise. Enfin, quand je dis «campagne», il faut imaginer un paysage encore plus méticuleusement épilé qu'un green de golf entretenu par des jardiniers-paysagistes pratiquant la chirurgie plastique de façon micrométrique. Tenez, la Suisse et le Luxembourg, c'est rien que des pré-projets patachons et bricolés à la va-vite de la Bavière. Là-bas, en Bavière, on est allé vachement plus loin que le Pays des Droits de l'Homme : tous les brins d'herbe qui ont osé s'y aventurer vivent et demeurent libres et égaux en taille.

Une p'tite tranche de Bavière, à point.

Mais je dérive.

Car, voilà qu'au bord d'un chemin vicinal totalement idéal, je sens un mouvement entre deux brins d'herbe (une étude ultérieure des codes barres de chaque brin précisant qu'il s'agissait du numéro 564RT-484-4R et de son voisin 564RT-484-4S). Mon historique de vieux loup d'eau de vaisselle me rappelait aussi sec la période sombre de la cuisine hantée par La Bestiole. Par réflexe, j'ai donc regardé et suis tombé sur ce qui suit.

La cousine germaine (dans tous les sens du terme) de ma mienne.

Et non seulement c'était une souris mais elle a poussé le vice jusqu'à prendre la pose d'une pauv' souris qui fait croire qu'elle a été prise en flag' de grignotage et non en pleine constitution d'un rapport qui serait transmise en quatre exemplaires à la Haute Autorité des Rongeurs Parisiens Extrémistes.

Mais j'l'ai repéré, moi. On m'l'a fait pas ! C'est ben l'diab' en fourrure et aut' malfaisances, c't'engeance là ! J'ai pris une photo et je me suis ben barré en courant. J'suis suivi, j'vous l'dit !

Note pour plus tard : plus tard, c'est pas les cafards qui vont dominer le monde. C'est les souris !

mercredi 16 mai 2012

Das Rätsel

Et voici la devinette !

Le document qui va suivre est une photographie. Où a-t-elle été prise ? En France ou en Allemagne ? Et où se cache l'indice ? Parce qu'il y en a un. Regardez bien.

Alors vous avez trouvé ?

Note pour plus tard : faire des suggestions à Karambolage plus tard.

samedi 21 avril 2012

Seconde vie pour le 3615

Qu'on se rassure, il ne s'agit pas ici de vous recommander de récupérer votre minitel pieusement conservé dans la décharge municipale la plus proche.

Le 3615 évoqué ici me permet de vous présenter un p'tit nouveau qui a déjà trouvé sa place d'honneur aux côté de Marcus, du Joueur du Grenier ou du discret mais redoutable Nicolas Robin. Un Usul vous est donné (avec un Unul en prime).

Avec relativement peu de matériel (à l'exception d'un «p'tit gros», de deux ou trois autres acolytes et d'un village perdu), Usul revisite, pipe à la main pour cumuler des points de charisme, le monde des jeux mais aussi le monde d'internet. Entres autres mets de choix du 3615 Usul : Select et Reset et les Chatons. Bon visionnage !

Exemplaire de démonstration portant sur «le Tennis»
Vidéo du 3615 Usul (sites de JeuxVideo.com et de Unul.fr)

Note pour plus tard : en effet, il y aura désormais deux sortes de vidéos. Celles d'Usul et les autres. Celles d'Usul sont cools. Les autres sont autres.

dimanche 15 avril 2012

Collée !

Harpiste, j'le savais déjà par observation de victimes, c'est une vocation comparable à celle de martyr. D'ailleurs, s'il existe un saint patron des harpistes, il a du vraiment passer pour le champion tout catégorie des martyrs-avec-moultes-souffrances.

Imaginez. Perdu(e) au sein de l'orchestre, derrière votre harpe, vous avez enfin plaqué votre dernier accord dans le tutti final. La foule a applaudi longuement et voilà, c'est fini, faut partir.

Commencent alors les embrouilles ordinaires : remballer votre harpe. Parce que, quand ça ne fait pas de la musique, la bestiole se veut principalement encombrante, mal fichue et vraiment pas d'une angélique légèreté. Il vous faut couvrir le monstre puis le monter sur roulette, le trimballer cahin-caha dans la rue et enfin attendre un taxi spacieux pour rentrer chez vous. Bien entendu, pendant ce temps-là, le flûtiste qui a tout rangé en deux temps trois mouvements finit déjà son cinquième verre de boisson bizarre avec la nouvelle violoniste dans un bar branchouille.

Voilà pour la partie supposée connue. Mais, ce soir, j'ai pu compléter le portrait des harpistes avec un autre de leurs désavantages flagrants observé en direct.

Lecteurs, cherchez bien : il y a deux instrumentistes sur cette photo !

L'orchestre vient de finir brillamment la première partie du concert et peut enfin gagner l'arrière-salle pour échanger quelques mots ou quelques notes. Mais, vous, pour rappel de la situation, vous êtes harpiste. Vous, vous êtes toujours sur scène et vous accordez votre harpe, le seul instrument pas accordable en dix secondes chrono en début de seconde partie. Pendant ce temps, le flûtiste, suite à repérage de la toute nouvelle violoniste pendant le premier morceau, commence à lui vanter ses mérites en coulisse, dont sa remarque connaissance en matière de bars branchouilles pas loin de la salle de spectacle.

Quant à vous, enchaîné(e) à votre harpe, personne ne vous parle, pas même la bande des percussionnistes qui sont restés sur scène causer entre eux (des vrais rebelles, ceux-là). Comble de l'horreur, y'a même un blaireau qui vous prend en photo depuis son balcon à tarif réduit. La loose intégrale, quoi.

Cas clinique rare de musicien non harpiste asocial

Un tel niveau de sacrifice ne peut, à mon sens, être imposé. J'en déduis donc qu'il existe une force fondamentale dans l'univers qui fait que si vous n'appréciez pas les bars branchouilles, vos confrères musiciens et que vous vénérez les Déménageurs Bretons, vous tomberez instantanément sous le charme de cette armoire normande à cordes nommée harpe. Dingue, ça.

Note pour plus tard : à quand le site «Vie De Harpiste» ?

vendredi 13 avril 2012

Un tachikoma !

Je n'ai pas eu le temps pour beaucoup vous entretenir de ma vie si passionnante ces derniers temps. Voui, Madame. Il m'est arrivé tellement de trucs invraisemblables que je n'ai même pas pu prendre une pause et vous le conter par le menu. Qu'on se rassure cependant : les notes vont tomber d'ici peu (entre cette note et celle du 25 mars).

Donc, pour vous faire patienter, je vous ai trouvé ceci. Une révolution, comme dirait feu l'autre. Et sans doute bientôt une réalité pour guick si vous soutenez le projet de son auteur sur le site de Lego Cuusoo (un autre concept génial) !

Bien entendu, si vous ne savez pas ce qu'est un tachikoma, je vous invite à lire les BD de Masamune Shirow, nom de nom !

Un tachikoma, c'est pas beautiful, ça ?
Vidéo de Mahj (site de Youtube)


Note pour plus tard : Un jour, mon tachikoma viendra. Un jour, mon tachikoma viendrrraaaaaaa.

dimanche 25 mars 2012

Enfin un sondage digne de ce nom

Pendant que nous nous dirigeons allégrement vers les derniers jours de notre actuel sondage, un presque hasard (où il est question de harpe au bout de 25 minutes 30 et quelques) m'a fait découvrir que le Professeur Rollin sévissait encore et toujours... sur la question des sondages !

Aussi, pour vous lecteurs «emmurés que vous êtes dans vos pauvres certitudes», voici enfin un sondage fiable et précis sur la campagne présidentielle. Rien de moins.

Un exemple de vérité numérique ultime
Émission de François Rollin (site de France Culture)


Note pour plus tard : trouver puis s'inscrire à l'université où enseigne le Professeur Rollin.

samedi 24 mars 2012

Game of Thrones

Voilà, voilà, j'ai craqué : j'ai pris le tome 3 du Trône de Fer en version originale. Je risque gros avec cette décision. Pour preuve, un extrait en version française de la description d'un cheval... qu'on croirait issue d'un traité d'héraldique :

« (...) teint du même bronze que le manteau de son cavalier, le caparaçon d'icelui s'adornait itou de l'emblème à l'arbre d'argent.»


George R.R. Martin, Le Trône de fer, intégrale 2.

Note pour plus tard : penser à munir ma sacoche de nouvelles poches pour transporter un dictionnaire d'anglais de deux ou trois kilos.

jeudi 15 mars 2012

Le fabuleux destin de Mam' Michu

Encore une fois, la limite du Spib a frappé. Cette fois-ci, j'ai reçu ma douche froide de bon matin, au bruit subtilement malvenu que fait ma radio pour me rappeler que j'ai des obligations et une vie quotidienne.

Or, donc, v'là qu'un des candidats à la campagne présidentielle base toute sa politique sur le fait de mettre en place une nouvelle manière de trouver nos dirigeants : donner le pouvoir à des citoyens quelconques tirés au sort. Ce type de régime porte le doux nom de stochocratie (prononcez «stoquocracie») ou de clérocratie et s'est déjà vu en Grèce antique !

Imaginez le choc. Enfin n'importe qui au pouvoir ! Que de perspectives, ne serait-ce qu'avec Mam' Michu. Mam' Michu fort timide et parlant à peine autre chose que le français rencontrant ses homologues américains/chinois/indiens dans des réunions au sommet. Mais aussi Mam' Michu décidant de lancer une réforme des retraites adaptée pour elle et ses copines. Mam' Michu entourée de lobbyistes s'occupant de ses chats pour l'amadouer. Et enfin, Mam' Michu à la tête de 60 millions de gens espérant et craignant tout à la fois de récupérer les commandes et la responsabilité de la France...

Y'a pas à dire : si ce candidat dégote ces 500 signatures, les débats de cette campagne vont devenir extraordinaires.

Note pour plus tard : penser à faire bourrer l'urne du tirage au sort avec d'autres noms que le mien.

lundi 5 mars 2012

Le Petit Norbert

Parfois, la télévision commet l'invraisemblable : me mettre sous le pif un personnage vraiment remarquable.

Donc, le v'là, ce gars miraculeux entre tous : Norbert, un candidat de l'émission Top Chef. Avec une trempe certaine et une énergie plus remarquable encore, ce gars aligne régulièrement ses découvertes en terme d'expressions magistrales et de réparties fumantes. On croirait parfois voir du Audiart à l'œuvre, dans le ton comme dans la forme.

Ayant récemment découvert en réunion de travail fort sérieuse l'expression «c'est la fête du slip» (exemple ici), j'avoue que Norbert va me mettre bien plus largement à jour sur la question des expressions colorées. V'là de quoi passer de bonnes journées au boulot, tiens !

Note pour plus tard : avec un soupçon de révision de xyloglotte en prime, mes orchidoclastes seront désormais bien servis.

jeudi 1 mars 2012

C'est pour un sondage !

À toutes fins utiles (certains d'entre vous devineront pourquoi), je lance un nouveau sondage sur la consultation de ce blog'note. Rien à voir avec les prochaines élections d'ailleurs.

À vot' bon coeur, m'sieurs, dames !

mercredi 22 février 2012

Piano Hero

Guitar Hero m'a toujours fait sourire avec ses cinq touches (et son effet vibrato). À l'évidence, pas de quoi crier à la gloire musicale avec cela !

Par comparaison, combien de cordes sur une harpe ? Pas de moins de 38 sur Mélusine. Combien de touches sur un piano ? Un honnête 88. Combien de touches sur un orgue ? Sur celui d'à côté : trois claviers de 54 touches chacun plus un pédalier de 30 touches, sans compter les différents boutons des jeux et les mécaniques d'association des claviers... voilà qui fait autrement plus mal à la tête en terme de synchronisation de ces dix doigts !

Mais, si le p'tit Hero que vous êtes résiste à cette argumentation numérique, voici de quoi vous poser en de meilleurs termes votre niveau d'instrumentiste. Un morceau de piano présenté à la manière de Guitar Hero, avec le logiciel Synthesia dont le premier nom fut justement «Piano Hero». Et c'est quelque peu... violent.

Rien de tel que Liszt pour apprendre l'humilité.
Vidéo de Bissrok (site de Youtube)


Note pour plus tard : éviter de mourir de rire la prochaine fois que je vois une souris Mac à un bouton.

lundi 20 février 2012

Chaînon manquant

Faire des recherches sur Internet, voilà qui est de nos jours «trivial», comme disaient mes profs de math. Quelques mots clés et, hop, c'est parti pour une moisson de résultats.

Mais il existe un cas que je désespérais de voir un jour réglé. Vous avez une image et vous voulez en savoir sur celle-ci. À moins d'être extrêmement doué et d'avoir beaucoup de temps pour une recherche textuelle, il y a de quoi désespérer. Comment arriver à déterminer quelle est la source de l'image, quelles personnes y apparaissent, quel paysage est-ce, qui est l'auteur du dessin/tableau ?

Une fois encore, le fait que nous ayons dépassé la limite du Spib offre une réponse à cette question difficile : un moteur de recherche d'images. En l'occurrence, il s'agit de TinEye.

Partant de l'image ci-dessous, saurez-vous maintenant trouver sans trop de soucis le nom du samouraï illustré ?

Un samouraï pas si anonyme que cela.
Dessin de Takehiko Inoue

Remarquez, il existe encore plus surprenant : rechercher une musique rien qu'en la fredonnant devant son ordinateur. Et là, c'est Midomi qui vous y aidera... peut-être !

Note pour plus tard : reste plus qu'à attendre qu'on invente l'outil pour trouver Madame P'tit Noteur.

samedi 18 février 2012

Le Parrain

Pour la première fois, me voici devenu officiellement Tonton (et Parrain en prime). Y'a plus qu'à se briser la voix et mon clan va commencer à avoir de la gueule dans les milieux bretons de la Capitale !

Va falloir un peu de temps pour qu'elle puisse jouer de la harpe pour Parrain.


Note pour plus tard : commencer à passer les entretiens pour ses profs de harpe, de cornemuse, de rhétorique, d'aïkido et de culture générale et guickesque. Faudra au moins ça pour qu'elle surpasse et succède à son Parrain.

mercredi 15 février 2012

Cornemuse métropolitaine

Si vous êtes breton et à Paris, je vous souhaite de vivre un jour cet événement marquant entre tous «à la capitale» : entendre jouer de la cornemuse dans le métro.

Rien de tel que Liszt pour apprendre l'humilité.
Vidéo de Nicolasupernova (site de Youtube)

Lorsque je dis «événement», je pèse mes mots. Vous saurez qu'une cornemuse se trouve dans les parages à bien plus de cent mètres de couloir de distance. Si vous passez devant le sonneur, là, vous n'entendrez plus le bruit de la foule dans le métro et ne pourrez sans doute même pas penser; vous serez trop occupé à ressentir avec vos tripes cette incroyable vibration réverbérée de partout.

Plus largement, on peut en déduire que si la Bretagne avait été montagneuse et pleine de grottes, les cornemuses auraient suffi à faire en sorte qu'aucun pays ne nous revendique — avec, avouons-le, l'aide probable de notre fichu caractère.

Note pour plus tard : éviter de jouer de la cornemuse. Cela rendrait ma conquête du monde trop simple.

samedi 11 février 2012

Le chemin vers le mieux

Je vous vois déjà préparer votre lettre de menace, emplie d'un doute atroce : «C'est bien gentil cette année de la harpe mais on ne voit rien venir !».

Erreur, lecteurs ! M'entraînant avec une webcam pour passer une audition de classe, je vais vous faire observer ici les premiers résultats sonores de l'Année P'tinoteuriale de la Harpe. Voici donc les conséquences de plusieurs mois de labeur où la plus grande avancée tient surtout au mois de janvier, comme vous le confirmerait Euterpe si elle écrivait des commentaires sur ce blog'note. Le tout, sous forme d'un avant/après.

Exemplaire de démonstration dit «avant»

Exemplaire de démonstration dit «après»

Attention, cependant, ne montrez pas cette vidéo à des débutants : j'ai hélas osé placer dans le second enregistrement des coquilles ainsi que, plus sournoisement, des positions de main pas très harpistiques (typiquement, la main droite se balade trop haut sur la harpe). Je compte sur vous !

Note pour plus tard : continuer ainsi et poster une vidéo pour le prochain morceau !

dimanche 5 février 2012

Signes des temps

Avoir une cuisine directement reliée au thermostat de l'atmosphère parisienne n'en finit pas de me surprendre. Dans la longue liste des surprises, ce matin, la pâte à tartiner chocolatée s'étale aussi élégamment qu'une plaquette de chocolat dopée au béton armé.

A contrario, la Häagen-glace placée hier midi dans le congélateur du frigo a trouvé le moyen de se changer en une fluide sauce vanillée le soir même. Ce qui est d'autant plus désespérant que, placée quelques heures sur le balcon, elle retrouve presque intégralement sa définition de crème glacée. Et encore plus désespérant quand je me rappelle le temps passé à libérer de sa glace le congélateur cet automne.

On en conjecture donc la Première Loi de la Thermodynamique Restreinte à Ma Cuisine :

« Tout corps sensible à la température plongé dans ma cuisine subit de la part de cette dernière une claque thermique suffisante pour me pourrir joyeusement la vie.»


Note pour plus tard : Häagen-glace au balcon, pâte à tartiner chocolatée aux tisons.

vendredi 3 février 2012

Le Trône de Fer

«L'hiver vient», qu'ils disaient.

Ils, ce ne sont point les journalistes en manque d'actualité trépidante en ces jours d'hiver bien congelés. Ils, ce sont les Stark de Winterfell dont j'ai découvert l'existence grâce à Nolife, référence guickesque perpétuelle.

Donc, comme l'hiver vient, voici le bouquin qu'il vous faut pour tenir le coup. Le livre contant l'histoire des Stark et, plus largement, du continent de Westeros : le Trône de FerA game of Thrones») de George R.R. Martin. Une fois n'est pas coutume, je vous recommande cette lecture avant même d'avoir moi-même fini de lire ce pavé (et ses suites). Je pouvais même vous le recommander chaudement une fois le premier chapitre d'une quinzaine de pages lu : je tombe trop rarement sur des livres qui m'attirent en si peu de pages — pages dotées au passage d'une traduction fleurant bon une connaissance pointue de la terminologie médiévale.

Amateurs de sombres intrigues médiévales, de personnages charismatiques, le tout posé sur un échiquier de la taille d'un continent, viendez ! Et amateurs de génériques magnifiques pour séries télé magnifique, viendez aussi ! Car, oui, une série a commencé à être diffusée sur la base de ce bouquin !

Machinations à l'échelle d'un continent
Générique de la série éponyme (site de Youtube)

Note pour plus tard : se mettre à apprendre l'anglais médiéval car quelque chose me dit que je vais devoir bouquiner en anglais d'ici peu à force de dévorer ce pavé.

vendredi 27 janvier 2012

Très longue rencontre du troisième type

Bon sûr mais c'est bien sang !

La suite interminable de tractations et autres démarches pesantes avec le gestionnaire de biens de l'appartement — qui semble s'achever ce jour avec la fin des travaux tant souhaités — paraît parfaitement justifiée à la lecture de la définition qui suit. Ce gestionnaire de bien appartient à la sournoise race des Vogons !

« [Vogons] They are one the most unpleasant races in the Galaxy — not actually evil, but bad tempered, bureaucratic, officious and callous. They wouldn't even lift a finger to save their own grandmothers from the Ravenous Bugblatter Beast of Traal without orders signed in triplicate, sent in, sent back, queried, lost, found, subjected to public inquiry, lost again, and finally buried in soft peat for three months and recycled as firelighters.

Douglas Adams, The Hitch Hiker's Guide to the Galaxy.

[Les Vogons]. Une des races les plus antipathiques de la galaxie. Pas vraiment méchants mais caractériels, bureaucrates et psychorigides au coeur de marbre. Un Vogon ne lèverait pas le petit doigt pour sauver sa propre grand mère au prise avec la Féroce Blatte Bestiale à griffes de Thral, sans une autorisation en trois exemplaires, signée, transmise, approuvée, rediscutée, perdue, retrouvée, soumise au vote populaire, reperdue et finalement enterrée sous un amas de compost pendant trois mois et recyclée en allume feu.»

Douglas Adams, Le guide du voyageur galactique.


Note pour plus tard : filer l'adresse de mon gestionnaire de bien le jour où on me demande un témoignage sur les p'tits extra-terrestres.

lundi 23 janvier 2012

Faits peu connus

En cette période de nouvel an chinois, il faut ici parler d'un des plus incroyables phénomènes chinois. Pour l'évoquer, il nous faut remonter loin dans l'histoire de la Chine, au tout début.

L'empereur Qin Shi Huangdi, le premier de Chine, après avoir fondé son empire, envoya son général Meng Tian mettre des baffes aux barbares du Nord*. Cette expédition punitive primait sur tout autre sujet, tant et si bien que l'empereur prit la peine de dicter lui-même l'édit la proclamant. Hélas, l'empereur n'avait guère le sens des quantités pour les ravitaillements : l'édit mentionnait en particulier une quantité proprement astronomique d'une denrée fort courante, le gâteau aux amandes (à ne pas confondre avec le carré aux amendes).

Or, les édits de l'empereur valaient loi. Meng Tian reçut ainsi pendant des années des gâteaux aux amandes. Sans cesse, de nuit comme de jour. Et ces gâteaux ne se détérioraient pas ! Le temps passant, il n'y eut bientôt plus assez de place pour les stocker. Meng Tian, en bon général, finit par trouver une utilisation fameuse à ces stocks en les intégrant comme briques dans un bâtiment militaire d'envergure. Ainsi édifia-t-il la Grande Muraille (avec de vrais pavés en montre pour ne pas faire mauvais genre).

L'unique croisement connu des anciennes techniques
martiale, architecturale et patissière

Hélas, les traditions impériales prolongèrent la commande du premier empereur, quelque soit la dynastie ! La Muraille grandit encore et toujours, mais pas suffisamment vite ! D'autres usages palliatifs durent être mis en place : munitions contre les barbares, nourriture pour poisson, pièces pour bouliers, jetons pour jeux de paris...

Seul le communisme marqua la fin de l'impériale production... mais toujours pas celle du problème du stockage. Il fallut quelques décennies pour que l'ingéniosité chinoise trouve la solution. Nous en donner un pour chaque menu pris dans un restaurant chinois.

Sauf que j'ai le même problème que mes donateurs chinois réguliers. Chez moi, ces gâteaux se déversent, s'entassent, s'empilent, commencent à s'ériger en monuments fantastiques et démesurés. Bientôt, mon appartement va exploser sous la pression de ces parpaings miniatures.

Autrement dit, au secours.

Note pour plus tard : le bonheur, c'est simple comme refiler des gâteaux chinois aux amandes à son prochain.

* : Empire, n.m. Ensemble de gens en nombre suffisant pour s'entourer systématiquement de barbares.

dimanche 22 janvier 2012

Face de boue !

Ce qui suit constitue pour moi une première tentative d'analyse des peintures de guerre de nos ancêtres du paléolithique. En aucun cas un masque de boue, comme le supposerait le lecteur non averti. Toutefois, je reconnais que ces peintures de guerre devaient leur donner la peau douce !

Saisissante reconstitution historique

Note pour plus tard : songer à apprendre rapidement à négocier avec Euterpe.

vendredi 13 janvier 2012

Le nœud du problème

Ce soir, j'ai repris mon rite initiatique de la veille. Bien entendu, profondément bouleversé par mon expérience toute récente, j'ai décidé de croiser différentes sources pour exécuter le nœud, telles celle-ci, celle-ci ou encore celle-là. Et force est de constater qu'il y avait autant de nœuds que de sources. Le but, c'est uniquement que le nœud se renforce avec la tension.

Du coup, j'ai décidé de retenir celui présenté par un document pieusement conservé depuis cinq ans : «L'entretien de la harpe», un tapuscrit d'Euterpe. Dix minutes plus tard, un bon peu d'inquiétude en constatant le niveau de tension qu'il fallait à la corde et moulte crainte en entendant le tourillon s'ajuster, c'était fait ! Mélusine avait toutes ses cordes. In Euterpe, we trust !

Il faut dire que le matin même, au Magasin de la Harpe, j'avais retrouvé le même vendeur. Me voyant, il me demanda si je m'étais trompé de corde. Bien penaud, je lui annonçais que non et lui détaillait mes échecs de la veille. Je le rassurais cependant : j'indiquais avoir appris de mes erreurs et que cette fois-ci serait la bonne. Pas de doute possible !

En sortant du magasin je compris que l'échec m'était interdit car le vendeur me dit avec un grand sourire : «à demain

Note pour plus tard : après les nœuds de harpe, apprendre les nœuds coulants...

jeudi 12 janvier 2012

Pétage de câble - 2

Ch'uis un grand. Enfin presque. Car voici venir la seconde épreuve initiatique qui suit la corde cassée : le remplacement de la corde. Pour cela, il faut tout d'abord trouver de la corde. Dans mon cas, à l'agréable tout p'tit Magasin de la harpe.

Le soir même, mes 80 cm de corde de «Si 7» à portée de main, je visionne attentivement la méthode Jaxon pour bien saisir comment bien nouer une extrémité de la corde sur un tourillon (un bout de bois, voir la vidéo) et savoir ensuite bien la fixer.

Tout pour savoir comment avoir plusieurs cordes à sa harpe
Vidéo d'Elizabeth Jaxon (site de Youtube)

À partir de là, fidèle à mes principes de bricolage, j'ai réussi à tout planter très méthodiquement.

Ainsi, au premier essai, mon nœud apparemment bien résistant autour du tourillon n'a pas soutenu la tension de quelques tours de la clé de serrage. Un premier bout de corde devint bon à jeter.

Au second essai, après avoir bien vérifié le nœud et avoir commencé à tendre la corde, il m'est venu l'idée de couper l'extrémité haute de la corde qui gigotait un peu trop dans tous les sens. Sauf que j'ai découvert vingt secondes après que je l'avais coupée juste un peu trop courte... car en poursuivant la mise sous tension à coups de tours de clé, j'ai pu voir l'extrémité haute de la corde se rétracter progressivement, finissant ainsi par sortir de la cheville qui tentait de la mettre en tension. Et, une fois la corde libérée de la cheville, plus de contrainte et donc plus de tension, ma bonne dame ! En prime, un nouveau bout de corde devenu inutilisable partit rejoindre le premier.

Quant au troisième essai... il n'y en eut pas sinon j'aurai dit «deuxième essai» un peu plus haut : le reste de corde encore utilisable était bien trop court, loi de Murply oblige.

Comme quoi, même une fois devenu majeur et vacciné en harpe, un bout de fil et quelques principes mécaniques peuvent rendre très humble ou très conscient de sa stupidité naturelle. ^_^

Note pour plus tard : éviter d'avoir la honte demain au Magasin en allant chercher la même corde.

Pétage de câble - 1

Dans le cadre de notre Année P'tinoteuriale de la Harpe, de premières nouvelles ! Je viens en effet de réussir à casser ce matin une première corde de Mélusine, ma harpe. Elle va marcher beaucoup moins bien, forcément.

[ Là, selon toute vraisemblance, j'viens d'me débarasser de 98% de mon auditoire pourtant émérite, les 2% restant se demandant encore ce qu'ils font là à lire quelqu'un qui a nommé sa harpe. Me d'mandez pas pourquoi vous êtes là, j'sais pas non plus.]

Lecteur, sauras-tu retrouver la corde manquante ?

Toutefois, je suis fier de tout ceci ! Car, qu'on se le dise, casser une corde à la harpe vaut rite de passage initiatique à l'âge adulte dans le monde de la harpe. De fait, je me souviens encore du regard presque navré d'Euterpe il y a quelques semaines en lui annonçant que ma harpe n'avait jamais eu à subir une telle épreuve (et rien ne me laissait supposer que cela se produirait un jour).

Donc, voilà, c'est officiel ce jour, ch'uis un grand.

Note pour plus tard : et ce soir, on passe le rite du changement de corde !

samedi 7 janvier 2012

Qui c'est qui s'est fait eu ?

C'est vot' serviteur. En passant ce jour dans les rayonnages d'une librairie, je suis tombé là-dessus.

La forme livresque du coup de couteau dans le dos.
Couverture (site des éditions Bragelonne)

Vous l'aurez reconnu... ou pas. Il s'agit du bouquin dont je me suis farci la version en anglais à force de ne pas trouver la version française. Introuvable depuis 8 mois et dans tous les rayonnages depuis le début de cette année.

Aussi, question ouverte : 2012 demanderait-elle une certaine forme d'humour pour la vivre ?

Note pour plus tard : vérifier si le chef de chez Bragelonne est originaire du Pays du Côté Obscur de la Manche.

mardi 3 janvier 2012

Haute résolution

Tant que j'y suis à faire dans le traditionnel, voici en exclusivité mondiale mes bonnes résolutions de l'année. Histoire de bien me taper publiquement la honte si je ne les réussis pas :
  1. faire des carrés aux amandes ;
  2. aller à New York (autrement dit prendre l'avion) ;
  3. ne pas râler, sauf par écrit sur ce blog'note et sauf si l'avion connait des trous d'air «fâcheux» ;
  4. se donner du temps pour travailler la harpe et ainsi avancer !
Cette dernière résolution fait de 2012 l'Année P'tinoteuriale de la Harpe. Rien de moins ! J'en ai déjà les doigts qui préparent une rébellion devant tant de débauche de volonté de ma part.

Autre exclusivité, les résolutions de l'an prochain.
Dessin de Bill Watterson

Note pour plus tard : vérifier le bon fonctionnement du système de suppression des p'tites notes.

dimanche 1 janvier 2012

Début d'année en fanfare, aussi

Dans les premières heures suivant le début de l'année 2012, j'ai décidé comme un p'tit paquet d'autres lève-tôt de m'attaquer à ma liste de bonnes résolutions. En tête de liste (par ordre de faisabilité immédiate) vient l'item «1. faire des carrés aux amandes». Faut dire que j'en dévore depuis bien des années de ces gâteaux-là.

Enfin une résolution qui a du goût !

Photo à l'appui, je commence donc l'année 2012 comme j'avais fini l'année 2011 (la fameuse Année P'tinoteuriale du Crumble aux Pommes) : avec une belle pointe de brio ! À tel point que je n'ai même pas honte des carrés que j'ai loupés et encore moins de mon oubli du jaune d'oeuf pour les dorer et les rendre photogéniques. Faut dire que les miettes sont excellentes !

Note pour plus tard : trouver une recette plus exacte et arriver à retrouver le goût exact d'origine !