vendredi 13 janvier 2012

Le nœud du problème

Ce soir, j'ai repris mon rite initiatique de la veille. Bien entendu, profondément bouleversé par mon expérience toute récente, j'ai décidé de croiser différentes sources pour exécuter le nœud, telles celle-ci, celle-ci ou encore celle-là. Et force est de constater qu'il y avait autant de nœuds que de sources. Le but, c'est uniquement que le nœud se renforce avec la tension.

Du coup, j'ai décidé de retenir celui présenté par un document pieusement conservé depuis cinq ans : «L'entretien de la harpe», un tapuscrit d'Euterpe. Dix minutes plus tard, un bon peu d'inquiétude en constatant le niveau de tension qu'il fallait à la corde et moulte crainte en entendant le tourillon s'ajuster, c'était fait ! Mélusine avait toutes ses cordes. In Euterpe, we trust !

Il faut dire que le matin même, au Magasin de la Harpe, j'avais retrouvé le même vendeur. Me voyant, il me demanda si je m'étais trompé de corde. Bien penaud, je lui annonçais que non et lui détaillait mes échecs de la veille. Je le rassurais cependant : j'indiquais avoir appris de mes erreurs et que cette fois-ci serait la bonne. Pas de doute possible !

En sortant du magasin je compris que l'échec m'était interdit car le vendeur me dit avec un grand sourire : «à demain

Note pour plus tard : après les nœuds de harpe, apprendre les nœuds coulants...

2 commentaires:

Antz a dit…

Tout est dans l'augmentation du serrage du noeud avec la tension de la corde. Technique partagée par les guitaristes, les pêcheurs, voire ceux qui cordent leur raquette.

T'as pris de la tripaille ou du nylon au fait ?

le Spib a dit…

Du nylon. Les autres cordes proches sur cette zone de ma harpe le sont également.

Au besoin, je garderai mes bouts de corde si tu veux faire de la pêche en musique (quoiqu'il faudra un sacré brochet pour faire jouer son Si à cette corde).