dimanche 31 juillet 2011

Et au milieu coulait un fluink

L'ayant découvert par le net, je me permets de poursuivre la chaîne et de tenter de faire découvrir à d'autres un merveilleux p'tit trésor d'inventivité à destination de tous les BDphiles : «Le fluink», mystérieuse matière-monde où vivent deux peuples que tout oppose mais tous deux hauts en couleur !

Arbre ou racine ?
Image de couverture de la BD Fluink

Si vous avez aimé, dans le même état d'esprit de rencontre de mondes que tout opposerait, testez le livre Flatland dont le texte (de 1884) se trouve intégralement en ligne. Suivez alors les aventures dans un monde plat d'un humble carré faisant une rencontre «du troisième type»...

Note pour plus tard : Et la BD date de 2006... y'a du retard à rattraper !

samedi 30 juillet 2011

Enfin de bonnes nouvelles

Cela fait bien longtemps que j'aurai dû faire cette p'tite note. Je n'y ai pas pensé avant ce matin avec l'observation d'un contraste saisissant.

Hier soir, le monde et son actualité ne se montrait pas sous un aspect réjouissant, comme depuis de longues semaines d'ailleurs. Fait bien connu et répété à longueur de temps, tout va mal. La banquise fond, de terribles catastrophes naturelles s'enchaînent, la famine frappe, la misère gagne du terrain.

A contrario, ce matin, comme depuis de nombreuses fois déjà, je suis allé faire un tour sur un site découvert par le biais d'une vidéo d'une conférence de Benoît Mandelbrot il y a plusieurs mois de cela : TED. Et il me semble depuis que tout n'est pas aussi noir qu'on pourrait le croire. Voici la vidéo que j'ai regardée.

Sur la perte de la sagesse
Vidéo de Barry Schwartz (site de TED)

Ainsi, dans ce site sont regroupées des vidéos de conférence (très souvent sous-titrées en français) sur des sujets très variés. Chaque vidéo constitue une source d'idées et de perspectives intéressantes. Une face de notre monde que nous ne devrions surtout pas négliger : les réponses aux crises et aux grands enjeux de l'époque s'y trouvent peut-être.

Note pour plus tard : vous me prendrez une vidéo tous les matins.

vendredi 29 juillet 2011

Le consommateur, ce débile profond

J'ai trouvé ce jour dans mon courrier un dépliant pour un restaurant japonais. Sur la couverture zen en diable, figurait une fort jolie et fort spacieuse mention indiquant que «tous nos produits sont assurés sans pollution radioactive».

En même temps, vu que les produits composant les p'tits sushis ne viennent majoritairement pas du Japon (comme confirmé ici ou ), il n'y a pas grand mérite à assurer de ce fait. Sauf peut-être à illustrer que le client est affectueusement pris pour un demeuré.

Attention, ne pas manger du tout peut provoquer
des maladies fatales graves.

À la vitesse où vont les choses dans le mur, j'attends donc avec impatience le jour où fleurira la mention «Ne pas consommer nos produits peut réduire votre espérance de vie de moitié».

Note pour plus tard : vanter les vertus conférées par la lecture régulière de ce blog'note. Il empêche la chute des cheveux, le coma éthylique et permet le retour de l'être aimé.

mercredi 27 juillet 2011

Ma femme est un ange

Le libraire avait l'air sûr de son coup : «Cette série s'est bien arrêtée et mon confrère de la rue devrait disposer des tomes qui vous manquent à partir du tome 9.» Enfin ! Hosanna ! Alleluia ! Santa Barbara ! J'allais avoir le fin mot de cette dantesque histoire de prêtre ayant pactisé avec un démon pour se venger d'un autre démon. La sombre et graphiquement marquante histoire de Ivan Isaak, «héros» du manhwa «Priest»!

Madame ma femme
Portrait de Hyung Min-woo

Sauf que non. Après avoir dévoré les six tomes qui me manquaient, j'ai découvert ce que la wikipédia résume fort bien par : «La série est toujours en cours de parution, mais l'auteur, pris par une autre œuvre, s'est pour l'instant arrêté au tome seize.»

Heureusement, ma femme, Netellafim (appelez-la Nella), m'a dit qu'il ne fallait pas s'énerver pour si peu. Voilà bien trois ans que j'attends le 12e tome d'Evangelion. «Tout vient à point à qui sait attendre», ajouta-t-elle avec son sourire angélique.

vendredi 22 juillet 2011

Chose promise, chose due !

« Mon très cher moi-même,

puisque tu me l'as fort aimablement demandé il y a de cela un peu plus de trois ans, c'est avec une joie sans mélange que je te tenais à t'écrire en ce jour fameux entre tous.

Joyeux quinte-flushversaire ! Que les 12 345 jours prochains te soient tous aussi fastes que les précédents !

Pour l'occasion, je t'ai même préparé un crumble avec Hermès et son fils. Non, non, ne nous remercie pas : tu l'as amplement mérité.
»


Note pour plus tard : prendre plus souvent des nouvelles de ma pomme. C'est vraiment un type sympa.

dimanche 17 juillet 2011

Le Seigneur des Mythos

Je m'adresse ici aux fans de J.R.R. Tolkien qui n'auraient pas été mis au courant. Oui, tolkienomanes, tolkienophiles, on vous ment, on vous spolie ! Cet universitaire a plagié pour obtenir son œuvre phare : «Le Seigneur des Anneaux».

À ses débuts et parce qu'il s'ennuyait sévère, Tolkien a écrit une «Géographie précise des Terres du Milieu» (publiée à compte d'auteur en 20 exemplaires dont neuf furent remis à des professeurs émérites de l'université d'Oxford).

Ce pavé aussi volumineux qu'indigeste ne présente pas d'intérêt autre que celui de faire un inventaire d'une contrée imaginaire avec un souci du détail et de la langue anglaise dépassant ce qu'aurait pu faire un pigiste géographe des Terres du Milieu payé à la ligne. Cet acharnement linguistique atteint des sommets permettant de croiser dans l'ouvrage des nuances aussi subtiles et précises que le vert sauge pâle frissonnante et le vert frisson de sauge pâlissante (ce dernier étant un vert à peine plus clair). Les amateurs éclairés reconnaîtront d'ailleurs cette fichue manie du détail dans tout le premier tome du «Seigneur des Anneaux».

Déjà, à l'époque, des critiques furent faites à Tolkien en ce sens par sept récipiendaires de l'ouvrage (que Tolkien qualifia de «nains» et qu'il ne voulut plus croiser par la suite). Mais la critique marqua terriblement Tolkien. Ce dernier s'effrondra, tombant dans le vice et la débauche : l'alcool, la pizza et bien entendu le jeu de rôle. Durant ce parcours interlope, Tolkien croisa un groupe de joueurs bravissimes et leur meneur de jeu plus têtu qu'un lemming berserker. Et il participa à «La Partie».

Au commencement était l'auberge
Image et VO de Shamus Young, VF de Les ludistes.

Un travail de titan a permis à d'illustres confrères anglo-saxons de retrouver les notes du meneur de jeu de ce moment crucial de l'Histoire ludique. Et ils ont reconstitué le document suivant en anglais, comme en français. La suite coule de source : Tolkien a lui aussi pris des notes pendant la Partie... et, remonté comme une pendule par tant d'idées, a signé peu après son chef-d'œuvre en brodant à peine de-ci, de-là...

Aussi, honte à Tolkien de ne pas avoir cité ces sources et honte à lui aussi d'avoir sucré des passages aussi cultes que celui des «bâtons de marche» ou celui du «nain de Schrödinger» !


Note pour plus tard : éviter de visiter le Tolkien Great National Museum pendant les 5 prochaines années.

mardi 12 juillet 2011

Malédiction normande

Selon certains médisants irrémédiables, la Normandie est une région qui avait toutes les chances de devenir une référence absolue en matière de culture de goût et d'art de vivre paradisiaque. Heureusement, l'Histoire comme le principe de réalité démontrent que c'est à la Bretagne — qui, au passage, n'a rien demandé — qu'échoit ce titre prestigieux.

Mais, me direz-vous, comment a pu-t-on en arriver là ? Le problème de la Normandie s'avère ancien : il remonte aux vikings et à leur absence totale de chance. Voici un documentaire exceptionnel sur la question.

Le début de la fin de la Normandie
Vidéo de The Animation Workshop (site de Youtube)

Note pour plus tard : ne pas passer trop près d'ambassade de Normandie dans les prochaines semaines.

dimanche 10 juillet 2011

La larme à l'œil

Je suis allé voir «Kung Fu Panda 2». Je n'ai pas réussi à trouver mieux malgré la présence de N musées dans les parages (avec N tellement grand qu'en marchant moins de cinq minutes on tombe forcément par erreur sur un musée). La flemme, en somme.

Or, pendant la projection, voici que survient l'impensable pour le mâle dominant que je suis (*). J'ai versé une larme. Pas une larme fictive à bon marché versable cyniquement sur commande pour tel ou tel événement médiatique comme la disparition du dernier luthier-orpailleur-troglodyte de Bavière aléoutienne. Non, une vraie larme tout droit venue du fin fonds de ma sensibilité (sic) ! Cette dernière s'est exacerbée en voyant les parents de Po le panda le sauver au péril de leurs propres vies. Bouh-ouh-ouh...

Non... non, pas ce regard... nonnnnnnn !
Image de Paramount Pictures France (Site de Allociné)

J'ai fait front avec les moyens du bord. Je m'ordonnai aussitôt d'arrêter ce déluge lacrymal, de reprendre le contrôle alors que la larme commençait à rouler le long de ma joue. Je me frottai le visage en espérant que le gamin à côté de moi ne verrait rien. Face au film qui se poursuivait, je pensais déjà à l'inquiétude de mes proches, au regard sardonique d'un futur psy trouvé par hasard dans les pages jaune, à ma chute dans une sobriété plus profonde que jamais...

Rien de bien grave en somme. Rien comparé à l'idée qui m'est venue juste après. Le fait de savoir qu'un jour je puisse croiser un film que je n'ai jamais vu jusqu'à présent : «Bambi»... Au secourrrssssssssssssssssssssss !

Note pour plus tard : militer pour qu'il existe des avertissements pour adultes : «Attention, ce film contient des scènes qui peuvent piquer les yeux des plus adultes et les anéantir moralement par la suite.»

(*) Dans la mesure où je domine mon groupe monopersonnel comptant un unique mâle.

samedi 9 juillet 2011

La balade aux 7 jardins

Voici le résultat d'une marche presque aléatoire dans Paris. Un point de départ fixé presque par hasard par un certain Shakespeare, un parcours qui s'est constitué avec une curieuse pifométrie, le tout saupoudré de nombreuses découvertes aussi charmantes qu'inattendues.














[Les photos sont issues d'une réédition de cette balade... qui m'a permis de découvrir de nouvelles venelles ! ]


Note pour plus tard : à quand la prochaine ?

samedi 2 juillet 2011

Chasse gardée

Aujourd'hui, j'ai participé dans le XVe arrondissement à ma première chasse au trésor. C'était pas prévu mais je l'ai perdu [oui, j'ai un égo surdimensionné lorsqu'on parle énigme et carte] : apparemment, il existe des spécialistes de ce type d'événements. Des dopés, des furax, des bac+42 de la compréhension d'énigmes désignant à mots couverts des enseignes de magasins... Faire une chasse avec de tels stakhanovistes revient sans doute à travailler un jour de week-end après une semaine de boulot. Incroyable mais vrai.

For heureusement, avec mon équipe de trois, nous étions suffisamment lents (avec un expert en compréhension en différé des énigmes) pour considérer que nous étions en pleine activité de loisir. Et je ne vais pas me plaindre !

Logo officiel de la chasse au trésor du jour

Note pour plus tard : considérer la chasse au trésor intensive comme un sport. Et donc l'éviter, comme les autres.