mardi 25 septembre 2007

Blog'notes et sondages

Et voici les glorieux résultats du premier sondage effectué sur ce blog'note !



Compte tenu de ces résultats, attendez-vous à être sondés fréquemment afin d'exprimer des opinions que personne ne pourra légitimement croira. En prime, par la magie des paradoxes, l'absence de crédibilité de ces sondages vous permettra sans aucun problème d'être franc. « C'est-y-pas beautiful, ça ? »

Allez, zou. Une nouvelle question rien que pour vous !

On est trahi que par ses mails

Les messageries électroniques, c'est vraiment ben p'us c'que c'était !

Dans mon jeune temps, lorsque l'on envoyait un courriel, on tapait du texte avec une hideuse police de caractère (à casse fixe). Pas de gras, d'italiques, de liens, de photos, de couleurs. Que du sens, des smileys et rien d'autre ! Notons en passant qu'il n'y avait pas non plus de messages vantant les mérites d'aider à sauver l'argent de veuves de truants millionaires vivant au Mozambique. Le pied, quoi !

Mais les moeurs ont évolué. Maintenant, une messagerie (surtout celle du boulot), ça envoie et reçoit tout et n'importe quoi au format HTML. Surtout n'importe quoi, en fait.

Tenez, pas plus tard que ce lundi, j'ai envoyé le message du 21 septembre à deux collègues du bureau. J'ai fait pour cela un bête copier-coller de la page, titre compris. Ce que j'oubliais ici est que le titre de ces messages contient un lien HTML direct avec ce blog'note et que la messagerie garderait précieusement ce lien lors de la copie. Par conséquent, une heure plus tard, j'avais deux lecteurs de plus bien malgré moi. ^_^


Note pour plus tard : souligner deux fois Outlook dans la liste des trucs que je n'installerai jamais sur mon ordi.


PS : en parlant de smileys, ces derniers viennent de fêter leur 25 ans il y a quelques jours ! m(_ _)m

vendredi 21 septembre 2007

Sans informatique, point de vie trépidante

21h16, Paris. Sept personnes cogitent dans un bureau. Les bons observateurs noteront ici la présence de carambars, mis à la disposition de tous. Ce signe ne trompe pas : il s'agit là d'une situation de crise. Depuis une bonne heure, la pièce — autant dire le monde entier pour ces sept personnes — a basculé dans une ambiance de cauchemar.

Un responsable informaticien, bidouilleur génial parlant un langage plus cryptique que du Lisp, s'est déplacé pour l'occasion et participe à la scène. Son avertissement, pour une fois, a été clair : faut lui envoyer les données avant 21h22, dernier délai. Sinon, même lui ne pourra nous aider face aux semi-divinités responsables de la planification des travaux sur la Grande Machine au centre du système informatique. Derrière cela plane une autre menace obscure et effrayante : si ça ne passe pas... on n'ose même pas imaginer.

Les réactions de présents sont épidermiques. La chef a pris son parti de suivre le match de rugby France-Irlande en ligne et tente de se faire une raison sur la suite fatale des événéments. Une autre personne du service commence un travail annexe pour corriger une légère anomalie et, plus vraisemblablement, pour ne pas voir l'horreur se produire sous ces yeux. Quatre d'entre nous ont cependant choisi le duel avec la bête, observant et commentant les réactions d'un ordinateur astucieusement sous doté en capacité de traitement par notre société. Nous fixons l'écran et espérons que ce $@#%& de logiciel va enfin accepter d'obéir. Un nouvel essai, probablement le dernier possible, est fait.

Il faut que ça passe ! Ne serait-ce que pour éviter au gars devant le clavier de vouloir se manger les mains par dépit. Le temps s'écoule, solennel. Nos yeux suivent des barres de progression et un sablier qui tourne, tourne, tourne... Plus personne ne cause. La tension ne montera guère plus (sauf à ce que quelqu'un hurle à la mort). Tout est suspendu à une ridicule animation de pointeur de souris.

Et voilà que le sablier disparaît ! Quel choc atroce, ce vide soudain. Nos cerveaux fondus détectent lentement l'anormale normalité. Pourtant, nous devons l'admettre enfin. C'est fini ! Tout a enfin daigné fonctionner, sans erreur ! Deux semaines de travail intensif se terminent trois minutes avant le moment fatidique. Enfin, nous avons pu faire insérer quelques milliers de lignes de précieuses données dans une table par Access...


Note pour plus tard : ne plus jamais exercer un travail où Access joue un rôle à un moment crucial.

mercredi 19 septembre 2007

Mon bon fond

Cela pourra surprendre mais mon bon fond date de ce mercredi. Il m'est d'ailleurs si agréable à l'oeil que je vous le mets à disposition. ^_^


Merci donc à Neo Archangel — illustre inconnu — pour les quelques secondes de zen qu'il va m'offrir tous les matins lorsque l'ordi du boulot va s'allumer.


Pour les amateurs, voici mon fond d'écran à domicile. Plus sobre, il s'agit d'une photo de la mer en Bretagne... sans aucun traitement d'image (cette remarque vaut pour les plus sceptiques d'entre vous sur le sujet de l'excellente qualité du climat breton).

dimanche 16 septembre 2007

In nomine PtitNoteuris

Aujourd'hui, j'ai ajouté à la liste des blog'notes figurant sur ce site deux entrées : celui de Janus et celui de Clio.

Dans le cas particulier de Clio, ce blog'note est le tout dernier né - ce jour même d'ailleurs - d'une lignée de cinq : un par phase de sa vie depuis 2004.

Chose inattendue, j'ai interféré «à l'insu de mon plein gré» avec ce geste créateur. En effet, afin de respecter mon édit sur la manière de nommer les gens, j'ai cherché un nom pour Mam'zelle Clio... avec le résultat que l'on sait. Du coup, à l'annonce de mon choix, Clio aux mille noms a choisi de se nommer Clio sur son Carnet. C'est que ce serait presque flatteur pour ma pomme, ça !

Diable ! Malgré moi, quel manipulateur je fais ! ^_^

Ficus savant

Il m'arrive de temps en temps de faire une coupe de printemps à un ficus que j'ai depuis que je suis parisien. A peine haut d'un mètre quand je l'ai acquise, Circé - mon ficus a un prénom - a amplement prospéré et est désormais plus grande que moi (ce qui n'est pas peu).

Or donc, grâce à cette coupe printanière, cette jungle tentaculaire en devenir me fournit régulièrement des rameaux... que je plonge dans l'eau : on ne sait jamais. En général, suit une longue phase où j'oublie le rameau. Vaille que vaille, il se met à faire des racines. De loin en loin, je pense à compenser le niveau d'eau et il s'en contente.

Sauf que cette fois-ci, j'ai laissé le rejeton très longtemps dans l'eau. Il a commencé d'ailleurs ces derniers temps à me faire légèrement la gueule pour me rappeler à mes obligations.


Le plus surprenant fut de sortir de son verre la bestiole. Ce diable de ficus a tellement travaillé que les racines suivent fidèlement le modèle du verre qui les a limités pendant plusieurs mois ! Mieux encore, il tient la station verticale sans aide aucune. Ceci dit, afin de ne pas être poursuivi pour atteinte aux bonnes moeurs végétales, j'ai planté ce soir ce ficus et respecte ainsi les traditions millénaires décrétées par je ne sais quels lointains jardiniers obscurantistes.


Notons cependant ici, cher lecteur, que la station verticale constitue un stade important de l'évolution. Ceci permit en effet à un proche cousin du singe de passer du stade d'animal inoffensif à celui d'animal savant (manipulant des bombes atomiques et d'autres concepts marrants - puisque très anecdotiques - si on se place à l'échelle de la galaxie). Avec un peu de chance, je ne désespère donc pas de pouvoir un jour avoir de saines conversations enrichissantes avec des ficus qui se tiendront debout tous seuls.


Note pour plus tard : songer à se reconvertir dans la psychologie pour ficus savants.

jeudi 13 septembre 2007

Bizutage

Une collègue de travail rentre dans mon bureau avec un grand sourire. Comme dans une séquence d'un téléachat vantant un délicat épluche-kiwi chromé de 15 kilos, un tel sourire ne peut guère qu'accompagner qu'un crime contre l'humanité (ou la kiwicité). Ici, deux ramettes de papier A4 couvertes de chiffres.


Après avoir soupesé la bête de mes p'tits bras virils (parce que velus plutôt que musclés), j'écoute cette collègue m'annoncer avec un air de compassion feinte que je dois traiter ce tas de feuille, en négligeant de dire comment.

Quelques minutes après, en en parlant brièvement avec un autre chef d'équipe, je vois ce dernier hocher la tête avec un «la dernière fois que je l'ai fait, ça m'a pris une semaine». Poliment, je hoche la tête... un peu surpris mais pas effaré.

Une heure après réception du colis et évacuation des tâches courantes, je me prépare donc à attaquer la bête. D'ailleurs, cela tombe d'ailleurs très bien : le chef de ma chef a envoyé un message sur le sujet pour dire combien cette année il ne fallait pas se louper avec ce listing.

Ici intervient mon passé sombre, mystérieux et traumatisant d'étudiant breton. Lors d'un stage de six mois sur l'île de Guernesey, armé d'un crayon gris et d'une gomme, je devais quotidiennement pointer (au propre et au figuré) de longues feuilles de données pour les valider... Guernesey a gardé de moi des dizaines de milliers de points sur des feuilles. Par comparaison, les deux ramettes, «piece of cake» ! Je confesse cependant qu'un réflexe me fit photographier ce tas de papier pour blog'noter sur le thème de «mon métier, c'est pô une vie».

Lorsque la collègue me voit donc revenir pour lui demander sereinement comment on s'attelle à ce boulot, elle me dissuade vite. Elle ne peut tenir plus longtemps : tout cela n'était qu'une blague, qu'ils s'attendaient tous à me voir pester - chef de ma chef inclus - et qu'ils en avaient apparemment eu pour leur frais.

Le bizutage a ainsi échoué !

Victoire... enfin presque. Car j'ai surtout montré une capacité fâcheuse à ne pas contester des ordres débiles. Je parie volontiers que tout ceci va me permettre de récupérer toutes les tâches ingrates... Aaargggggg ! ^_^


Note pour plus tard : penser à me forger le réflexe conditionné de systématiquement hurler de terreur lorsque je vois une ramette de papier.

lundi 10 septembre 2007

Obscur Musée d'Orsay

Le Musée d'Orsay propose ces derniers temps une exposition temporaire passant plutôt inaperçue : «les Expositions Universelles». Plus exactement celle de 1889 qui vit poindre la Tour Eiffel et celle de 1900.

Cette exposition prend bien peu de place mais présente des dessins merveilleux : de grands plans d'architectes pour les bâtiments souvent éphémères de ces expositions. Je ne résiste pas une seconde à l'envie de vous montrer une photographie d'un de ces plans. Pour une fois, vous aurez même une photo de grande taille tant je reste admiratif de ce type de travail.

Un projet pour un bâtiment de l'Exposition de 1900
L'observation des plans fait ressortir la douce folie des architectes d'alors : vastes serres, omniprésence du fer, multiplicité des décorations (statues, blasons, mosaïques, parfois même un vélum comme c'est le cas ci-dessus). Tout ceci rappelle fortement l'ambiance des Cités Obscures. À n'en pas douter, leurs urbatectes se sont anonymement déchaînés pour ces Expositions.

S'il fallait un seul exemple de l'audace de ces architectes, je présenterais celui-ci : un projet d'aménagement sur la Tour Eiffel. Je vous évite d'ailleurs quelques projets concurrents dont un revenait à faire aboutir le pont du Trocadéro au niveau du premier étage de la Tour...

Projet pour assimiler la Tour Eiffel
Une fois l'exposition visitée, alors que je revenais vers l'espace principal du musée, un sentiment de «déjà vu» m'est venu. Et pour cause, comme je l'ai appris en tapant ce message : la gare d'Orsay date de l'époque date de 1898. La verrière, les moulures et l'imposante horloge rappelaient que ces architectes ont parfois réussi leur tonitruant coup d'éclat !



Note pour plus tard : ah... si seulement je savais dessiner comme eux.

dimanche 9 septembre 2007

Paris, la nuit - 1

Etant passé devant St Vincent de Paul la nuit dernière (après le Trivial), j'ai pris quelques images grâce à l'appareil photo toujours tapi dans ma besace. Du coup, j'en profite : je vous présente deux photos faites de nuit à Paris.

St Vincent de Paul
Un banc du jardin Villemin
La chronologie étant une variable aléatoire de ce blog'note, je tiens à préciser que la seconde photo date du 6 janvier. Et si vous ne voyez rien sur cette dernière, considérez que le contraste et la luminosité de votre écran sont cliniquement morts.


Note pour plus tard : tester plus souvent les capacités de l'appareil sur des clichés de nuit.

Trivial... quoique.

Samedi soir, j'ai tenté un Trivial Poursuit (Edition XXIe siècle) en équipe. Pour que j'en parle ici, il ne peut être question que de défaite sensationnelle. Dont acte.

Pour bien comprendre le phénomène au coeur de cette lamentable déroute, voici le type même de question qui tomba sur mon équipe. Question géographie : « Que signifie le mot "puszta" en hongrois ? »

Je crois que preuve est faite que notre bérézina s'explique soit par un hasard fort déplacé et injuste, soit par l'imagination abyssale d'un créateur de question domicilié dans un asile. Vous en conviendrez : qu'est ce que l'Univers ne ferait pas pour m'empêcher de gagner !

Au fait, le saviez-vous : la réponse à la question susmentionnée est «désert» (merci à la personne m'ayant rappelé cette méthode de dissimulation m'évitant bien des soucis au clavier).


Note pour plus tard : ne jamais devenir créateur de question pour le Trivial.

samedi 1 septembre 2007

Espèce de préfacier !

Pourquoi faut-il que des éditeurs usent des services criminels de préfaciers ?

En effet, pourquoi diable faut-il que d'illustres inconnus vous gâchent le plaisir de la lecture en faisant un tel éloge de l'ouvrage que ce qui suit va vous décevoir ? Pourquoi faut-il aussi qu'ils dissèquent et exhibent les détails importants de l'intrigue à venir ?

Sur les deux derniers bouquins que j'ai commencé, j'ai eu le droit aux deux déconvenues citées. La préface du livre de SF vantait en l'auteur un visionnaire excellent (que voilà d'ailleurs une gageure terrible pour un auteur). Je fus bien entendu déçu de ne point trouver l'excellente tant vantée. Sans cela, la lecture aurait pu être agréablement surprenante. Quant à la préface du «Comte de Monte-Cristo» de Dumas, j'en lisais deux pages avant de regretter amèrement mon choix. Le préfacier me donnait tous les éléments de l'intrigue pour passer outre les trois cent premières pages de l'ouvrage... Quand je pense à ce débile profond, lettreux savant qui s'écoute écrire et qui n'a jamais pu imaginer que la découverte d'un texte fait partie intégrante de la lecture, je frémis. Zut à toi, crétin de haut vol !


Note pour plus tard : la préface non, la postface oui.