samedi 18 août 2012

Sciences expérimentales

L'informatique a le don de laconisme (comme cette phrase d'ailleurs). Démonstration avec mardi soir au démarrage de l'ordinateur :

Ceci est une simulation. Ne paniquez pas. Ceci est une simulation.

Après ce message, plus rien. Plus rien du tout. Le sombre vide informatique aux quelques pixels blancs annonçant l'apocalypse, une espèce de «Na!» cosmique n'admettant aucune réponse.

J'en étais alors à un tel niveau de dénuement et de frustration ce mardi soir-là qu'un vendeur de PC m'a vu débarquer dès le lendemain pour faire l'emplette d'un portable. Une fois un peu rassuré et reconnecté au reste du monde, j'ai décidé de mener mon enquête plus sérieusement. Après quelques vérifications apprises de haute lutte dans mon passé informatique (dont je commence à comprendre qu'il n'est qu'une suite de pannes infâmes), j'en suis arrivé à la conclusion du disque dur mort.

J'ai donc tenté un sauvetage de la dernière chance : l'ablation du disque dur et son remplacement par un organe sain. Une opération déjà faite voici belle lurette sur un gros PC mais là... il s'agissait d'un PC portable, un VAIO. Du jamais fait auparavant, presque un tabou d'ailleurs. Ce qui me laissait beaucoup de questions en suspens dont l'incontournable «Y a-t-il des pièges à loup planqué dans la machine ?» ou «Existe-t-il un système d'autodestruction du PC en cas d'ouverture ?»

L'équipe chirurgicale en pleine action sur un décrassage du ventilo.

Pour le bénéfice du plus grand nombre, sachez que rien ne m'a sauté au visage. Mieux, ça a marché. Me v'là ainsi avec deux PC portables et, pour fêter ça, celui qui a un disque dur tout nouveau héberge un Ubuntu ! C'est-y-pas bô comme remontée de la pente ?

Note pour plus tard : relancer l'opération Ubuntu.

dimanche 12 août 2012

La Boîte de Pandore, version mouton

Puisqu'il voyage et fait des bêtises de part le monde, je viens d'attribuer une page Facebook à Numéro Un. Serait-ce ma pire idée des dix dernières années ? Du genre de celles qui vous font finir vos jours en prison ou sous tranquillisants dans un charmant p'tit asile de campagne ?

Pour le moment, j'en sais rien... mais lui s'amuse comme un p'tit fou. Apparemment.

Quand je vous disais que ça devient bizarre...

Accessoirement, si vous cherchez le Sens de la Vie, ne me posez pas la question. J'ai l'impression que je teste ici des pistes trop peu orthodoxes.

Note pour plus tard : faire gaffe au développement sauvage de personnalités chez les plantes et les autres peluches dans l'appartement.

vendredi 10 août 2012

Tour de magie timbré !

Ah... La Poste ! Invention fabuleuse ! ^_^

Aujourd'hui, je ne souhaitais que prendre des timbres. Mais, afin que j'ai quelque chose à vous conter, ils étaient vendus dans une boîte pour éviter les vols.

Mesdames et messieurs, mon assistante-postière va vous montrer qu'il n'y aucun trucage.

Au moment de payer les timbres, la boîte montre aussitôt qu'elle prend son rôle très au sérieux et qu'elle ne lâchera rien. Elle résiste à l'ouverture pendant une bonne minute. Surprise, la postière appelle des collègues. Au bout de deux minutes d'allers et venues, le groupe décide de chercher une autre boîte de timbre. Puis, en l'absence d'autres boîtes, de me faire changer de timbres.

J'essaye d'insister un peu (car les timbres avaient bonne mine). La solution unanime revient alors à l'étripage de la boîte avec un marteau ou un machin lourd. Si je le souhaite, je peux même le faire moi-même. Je prends donc la boîte et je sors du bureau de poste, en commençant à réfléchir à la torture à infliger à la bestiole.

C'est là qu'en marchant j'ai vu l'ouverture dans la boîte. Assez large pour y passer un doigt. Ne me demandez pas à quoi cela peut servir car mon hypothèse «à éviter que les timbres étouffent» n'a pas encore été bien expérimentée. Mais j'ai cependant pu expérimenter autre chose : profiter du trou «d'aération» pour faire s'évader les timbres qui étaient sur un support cartonné plutôt fin.

Tellement content de ma découverte, je suis revenu au bureau de poste pour faire mon tour de magie sous leur yeux ébahis (et morts de rire aussi). Certes, le support cartonné a résisté et les timbres ont morflé mais j'ai vaincu mon ennemi du jour : une boîte à timbre. Belle journée que ce 10 août !

Note pour plus tard : y'a jamais de p'tite victoire.

dimanche 5 août 2012

Victoire !

Suite à l'impeccable atterrissage de l'avion d'Air France à l'aéroport de Charles de Gaulle (et malgré quelques turbulences sur le parcours et ma présence à bord), je peux enfin le dire. J'ai accompli une de mes résolutions de l'année : aller à New York !

TA-DAAAAA !

Et re-TA-DAAAAA !

Accessoirement, ayant pris l'avion cinq fois pour ce périple, j'espère que d'aucuns considéreront que je peux me passer d'en prendre un pendant une bonne grosse longue durée de plusieurs années.

Non pas que je tienne à mon confort mental... nonnnnn. Pensez ici plutôt à la pollution due aux avions, à la perturbation des oiseaux migrateurs et... tiens... aux conséquences fâcheuses sur la formation des nuages ! Voilà des sujets qui méritent que je ne puisse prendre l'avion malgré tout le respect que je voue à ce moyen de transport.

Quoi ? De mauvaise foi, moi ? Ah, ben... c'était pas dans mes bonnes résolutions que d'arrêter ça. ^_^

Note pour plus tard : continuer à choisir soi-même ses bonnes résolutions.

vendredi 3 août 2012

Le cheval de conte de fée

Je ne sais pas si vous vous souvenez de cette ancienne série télévisée où l'on vous racontait une histoire en ombres chinoises, les Contes de Grimm. Si cela ne vous dit rien, le lien est fait pour vous (d'autant que ça n'a pas été simple de retrouver ce titre). Au début, cela paraissait bizarre. Pourquoi si peu de couleur, si peu d'animations et si peu d'expressions ? Et puis, lentement mais sûrement, vous rentriez dans l'histoire et tout cela devenait naturel et sans doute même un peu merveilleux.

Je viens de retrouver cela par le biais d'Euterpe sous un tout autre format : une marionnette de cheval à taille réelle dans le spectacle War Horse, dans la si peu bucolique New York (comme quoi, ils ne sont pas à un paradoxe près là-bas non plus).

Je vous laisse le soin de regarder la vidéo suivante pour voir à quel point c'est saisissant et merveilleux à la fois ! On en oublie les marionnettistes !

Vidéo, avec sous-titrage en français sur le site (site de TED)
Note pour plus tard : ne pas montrer cette vidéo à Numéro Un. Il reste de me demander une flopée de domestiques !