samedi 19 juillet 2008

Et zou : hélicoptère !

Prenez l'anniversaire des 90 ans d'un grand-père maternel qui a été mécano dans l'aviation ainsi que le mariage civil d'une cousine à la même date. Mélanger le tout avec le concept de cadeau. Balancez-y aussi un p'tit noteur qui regrette chaque seconde passée à l'écart du plancher des vaches.

Contre toute logique apparente vous obtiendrez alors un baptême de l'air en hélicoptère (sans hurlements d'ailleurs...) pour le susmentionné p'tit noteur.

Certes, j'ai vu les grands-parents puis le couple de jeunes mariés partir faire un tour avec cette éolienne mal taillée et revenir sains et saufs. De même, j'étais bien curieux de savoir comment on se sentait dans cette machine en plein vol... et ma curiosité reste un de mes vilains défauts. Mais, sans doute, ces deux premières raisons ne pèsent pas lourd face à cette dernière, totalement irrationnelle pour un antiaérien primaire : voir le Phare de l'Île Vierge d'en haut...

Phare de l'Île Vierge

Note pour plus tard : l'avion, non. L'hélicoptère ferruménugi... ferruginerineux, oui !

mercredi 16 juillet 2008

Plouc linguistique

Parfois, il suffit d'un p'tit rien pour redevenir le pauvre breton qu'on a toujours été. Ne serait-ce qu'en parlant.

Soudain, au détour d'un complément d'objet direct, voilà que vous utilisez un mot «bien de chez nous» qui avait toutes les apparences du mot «bien de chez tout le monde». Et paf, raté : vos invités, effarés, laissent échapper de leurs mains les couverts en argent, un silence inquisiteur tombe. Même votre majordome flegmatique vous jette un regard vaguement ennuyé. Votre soirée d'apparat sur le thème de « Kierkegaard existe-t-il ?» est fichue : vous avez osé prononcer un mot réservé à une toute autre élite et vous voici empêtré dans l'explication de l'expression...

En vrac, voici des mots interdits — tous testés personnellement et unanimement incompris par le public parigotesque. Songez à ne pas y recourir si vous tenez un tant soit peu à dissimuler vos origines bretonnes (ou à les simuler si vous êtes suicidaire) :
  • cuche : queue de cheval ;
  • alsacienne : pain aux raisins (des alsaciens diront un escargot pour parler de la même pâtisserie...) ;
  • tunisien, oranais : croissant aux abricots ;
  • bounces (toujours pluriel) : bonbons ;
  • ribine : ruelle ;
  • tostos (orthographe floue, prononcez tous les «s») : autotamponneuses.
Et quelque chose me dit que cette liste s'allongera encore par la suite : ainsi va la vie des serial-bretons.

Note pour plus tard : songer à ne plus se moquer du gars qui sort sa wassingue ou qui apporte une poche pour faire les courses.

samedi 12 juillet 2008

The IT Crowd

Je rattrappe ici un oubli de février dernier, moment où j'ai découvert ce qui suit.

En effet, amateurs d'humour anglais (seul domaine où je reconnais une supériorité aux habitants de la perpétuelle perfide Albion), ne manquez pas de tomber sur la série suivante : The IT Crowd, ne serait-ce que pour l'acteur jouant Moss (le gars à lunette sur l'image ci-dessous). Cette remarque s'avère encore plus juste si l'informatique et la geekitude sont vôtres.

Caricature d'IT Crowd
Quelques-uns des meilleurs morceaux (tel «0118 999 881 999 119 7253» suivi de «Fire! Fire!») sont disponibles directement sur le site dédié de Channel 4.

Propos essentiels

« L'essence augmente ! L'essence a encore augmenté ! Ho, hé ! Vous y mettez en peu du vôtre. Au lieu d'acheter des 25 et 30 litres, vous n'avez qu'à faire comme moi : vous n'avez qu'à en prendre pour 100 francs. Moi, ça fait des années que j'en prends pour 100 francs : j'ai toujours payé le même prix.»

Raymond Devos