samedi 22 novembre 2008

Le Caméléon

À l'occasion d'un anniversaire, je me suis retrouvé malgré moi pris dans le piège d'un sujet de conversation bizarrement récurrent : mes ressemblances avec d'autres habitants de cette planète.

De mémoire, on m'a déjà trouvé par le passé des ressemblances saisissantes avec :
  • mon père quand lui et moi étions p'tits. Jusque là, ça va ;
  • mon frère, toujours quand lui et moi étions p'tits. Une fois de plus, rien d'anormal ;
  • Jean-Luc Delarue ;
  • cinq inconnus différents dans le métro (pour l'un d'entre eux, c'est la couleur de l'écharpe qui a permis de lever le doute sur ma prétendue impolitesse de ne pas faire de signe quand on m'en fait) ;
  • Tanguy, dans film du même nom. Dans ce dernier cas, les remarques de ressemblances tombèrent de partout : mes parents, mes amis, mon directeur des études, des collègues de bureau dont une chinoise avec qui je parlais d'un des rares caractères chinois que je connaissais et qui m'a dit : «Tu me fais penser à quelqu'un...». Une minute plus tard, triomphante, elle dit «Tanguy !» faisant exploser de rire la tablée (et non, je n'habite pas chez mes parents).

Affiche du film ( site de Allociné )


Cette fois-ci, ce fut Jamy Gourmaud (celui de «Fred & Jamy») pour des causes de pédagogie appliquée à la conversation : « Tu expliques bien : tu me rappelles vraiment Jamy. ».

Cette terrible réplique de la jolie demoiselle devant moi en lança d'autres. En moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, je me retrouvais cantonné dans le rôle de sosie, de pâle copie, de «la voix de son maître» et donc de seconde main. Arrrgggggggg : fin de l'histoire à peine naissante avec la jolie demoiselle... alors que, quand j'y songe, ce sont ces sosies connus qui me ressemblent et me copient, pas l'inverse ! ^_^


Note pour plus tard : faire en sorte de devenir célèbre pour qu'on inflige la même punition suivante à d'autres plus tard : «Tu ressembles au P'tit Noteur, dis donc !».

vendredi 7 novembre 2008

Fin d'un combat

Enfin, ça y est ! J'ai triomphé du Malin ! Je me suis débarrassé de mon pire ennemi : Jean Gardefout, celui qui s'appelle phonétiquement comme moi.

Pendant toute la durée de sa présence dans la même société que ma pomme, il n'a été que source de pertes de temps et presque de patience, cette andouille simiesque ne faisant pas suivre les messages que je devais recevoir. Et quand je dis «Toute la durée», vous imaginez bien : il est parti vers d'autres aventures (et peut-être pour nuire à d'autres pauvres Jean Gardefous).

Pour son départ, cette nuisance sur pattes a frappé une ultime fois en faisant annuler par erreur mon badge d'accès au travail au lieu du sien : la madame en charge des badges s'est faite avoir comme tant d'autres de la société. À moi les joies des procédures de création de nouveau badge.

Enfin... restons zen. Tant que j'ai mon salaire de fin de mois... euh... pardonnez-moi, lecteurs. J'ai une vérification urgente à faire !

Note pour plus tard : prier pour qu'aucun flic ou un contrôleur fiscal ne débarque un jour en disant avec un mauvais sourire «C'est bien vous, Jean Gardefout ?»