mercredi 18 avril 2007

Fin de semaine au poil

Le week-end dernier fut intéressant à plus d'un titre. Il s'agissait avant tout d'abord d'un week-end prolongé : rien que ça, c'est un bon début.

Il s'agissait aussi d'un week-end tout à fait inhabituel puisqu'il a conduit le sédentaire que je suis à aller dès vendredi midi du côté de Bordeaux rejoindre un ami et sa charmante p'tite famille.

Le fils de la famille m'a reconnu après presque un an sans qu'on se soit vu... et il n'a pas été, selon source parentale, très farouche avec ma pomme. Ce p'tit fait très plaisir à voir, d'autant plus que l'on sent la personnalité et l'intelligence poindre plus que le bout de leur nez. Ainsi, il parle à la deuxième personne mais convertit les « tu » et « te » en « je » et « me » si on lui demande qui parle et si on lui demande alors de corriger. Ses phrases semblent bien plus compliquées, sa mémoire tourne à plein régime au point qu'il se récite parfaitement tout seul ses livres en en tournant les pages... Attention : un futur génie nous arrive ! ;o)

Mon passage à Bordeaux fut aussi l'occasion de célébrer l'anniversaire (décalé) de cet ami et de lui faire découvrir Bomberman. Qu'il n'ait pas eu connaissance de ce jeu diabolique avant d'avoir atteint un âge vénérable m'étonne encore. :o)

Une visite d'un équivalent local de Tang Frères, une séance de badminton, une évaluation de l'âge de mon cerveau (plutôt humiliante pour le susmentionné ami), un combat épique de ricochets et moults affrontements par Puzzle Bobble ou Mario Kart interposés (exécutés en simultané avec un tournoi de nargue) ont très largement rempli par ailleurs ce week end jusqu'au dimanche matin.

Car, déjà, je devais repartir pour la Capitale enfin d'entendre Euterpe, mon excellente prof en concert (ce que c'est bô la harpe quand c'est bien joué) et pour ensuite recevoir à domicile quelques connaissances pour partager ceci :

Un kouign aman, miracle de la gastronomie bretonne.

Les amateurs éclairés auront reconnu un kouign aman (guère épais d'un demi centimètre). Le meilleur du Finistère Nord selon des avis tout à fait chauvins et rigoureusement exacts : celui concocté par la boulangerie Perennou de Lannilis. Pour rappel, un bon kouign aman se reconnait selon mes sources au fait qu'il vous laisse un peu de graisse sur le coin des lèvres après une ou deux bouchées...

Inutile de vous le cacher plus longtemps : ce fut un très bon week-end. Avec celui plus familial de Pâques où l'on sort les jeux de société, voilà deux bons week-ends consécutifs et ils méritaient bien une mention dans mon blog'note... ne serait-ce que pour qu'un de mes lecteurs s'y retrouve cité. ;o)


Note pour plus tard : persister sur cette tendance à passer de bonnes fins de semaine.

De l'origine des nations

   « Vous prenez une poignée de gens qui n'ont pas l'air différents de vous et moi, mais quand on les réunit tous, on obtient ce type de fous furieux affublés de frontières et d'un hymne national. »

Terry Pratchett, Monstruous regiment.


mardi 3 avril 2007

Ma deuxième manifestation

Ce dimanche, je me suis bougé pour la deuxième fois de ma vie pour faire un acte politique fort : aller remuer un bout de foulard au Trocadéro. Ainsi, suite à l'appel de M'sieur Hulot, j'ai pu soutenir avec quelques milliers de personnes une valeur qui m'est chère : l'Écologie.

Je reconnais volontiers que ce geste est sans doute moins percutant que la prise d'assaut d'une centrale nucléaire mais je le trouve adapté à ma façon de faire - tout comme j'avais trouvé adaptée la pyramide de chaussures il y a quelques mois. À cette vitesse, p'têt que plus tard quand je serai grand, je serai Gandhi...

La manifestation a été d'une douceur rare : les horaires ont été incroyablement respectés (ce qui en fit un événement assez court), le site a été nettoyé par les manifestants et la manifestation s'est calmement dispersée au son d'un groupe de tambourineurs très motivés... et d'un bagad !

Bretons en mode festifs. Prudence acoustique exigée.

Car oui, au milieu de ce joyeux p'tit monde très cosmopolite et souvent associatif, se trouvait le Bagad de Paris. C'que l' monde est p'tit pour un breton !

Note pour plus tard : penser à réitérer ce type de participation.

dimanche 1 avril 2007

Ultra moderne convivialité

Des fois, il faudrait que je m'abstienne de persister. Pauvre débile que je suis : penser que le gala professionnel prévoirait enfin - comme annoncé - une zone tranquille pour pouvoir discuter tranquillement tient de l'autoablation cérébrale.

Imaginez. Vous vous munissez d'une bande de cadres (puisque le vague thème de la soirée est leur métier) et d'un paquet d'étudiants. Vers 22h30, vous les faites payer à l'entrée de locaux « chicos » mais guère volumineux et vous saupoudrez le tout de quelques open bars et de haut-parleurs déversant de la musique à fond les manettes. Vous obtenez alors une boîte pour cadres avec, dans une pièce ou deux fort mal isolées, quelques tables et chaises...

Résumons l'ambiance : une masse informe et tassée de costards se pavanant, dansant et cherchant parfois stages/emplois/grouillots/clients, un ensemble de robes qui montrent plus qu'elles ne suggèrent, un vivier de prochaines épaves au champagne. Et au-dessus de tout cela, un raffut d'enfer faisant tourner court toute discussion.

Enfin, hormis le fait de constater que mentalement « j'suis trop vieux pour ces conneries », j'ai tout de même réussi sur un point : beugler deux ou trois mots avec quelques personnes et apprendre ainsi qu'il y aura d'ici peu un mariage et une naissance.

Note pour plus tard : ne plus aller au gala professionnel. Si à l'avenir je souhaite voir des personnes que j'apprécie (en particulier la personne qui attend un heureux événement), je ferais de la convivialité à l'ancienne : je les inviterais à manger.