lundi 29 septembre 2008

Diantre, des lecteurs !

Les résultats du dernier sondage en date !


Une nouvelle fois, les résultats sont inattendus... en terme de nombre ! Me voici avec 12 lecteurs sur les bras, six fois plus que lors du précédent sondage ! Autrement dit, à peu près le nombre de personnes à qui j'ai du parler de ce blog'note (ma grand-mère incluse, qui, au passage, a normalement fait l'acquisition d'un ordinateur portable pour continuer sur sa lancée). Serait-ce le retour des vacances qui explique cette soudaine fréquentation ? Un effet de mode ? Ou le fait que ce sondage poireaute depuis un mois sur cette page ?

Je ne sais. Ce que je sais par contre, c'est que je vais faire plaisir à deux groupes : le groupe majoritaire d'une part et le groupe de deux personnes qui peuvent se souvenir de cours de statistiques assez douteux d'autre part.

Ainsi, la fréquence future de mise à jour devrait être au moins deux messages par semaine sans que les messages soient régulièrement espacés dans la semaine. Ceci, bien entendu, en comptant des messages parfois écrits bien plus tard comme celui-ci...

samedi 27 septembre 2008

Le Quatuor Vagabond

Voici un p'tit groupe fort discret que je vous invite à ne pas manquer de croiser si vous le pouvez : le Quatuor Vagabond.

Comme son nom ne l'indique pas, il s'agit d'un trio de musiciens (violon, piano et accordéon). La première fois que j'ai croisé ce groupe, ils étaient quatre et m'avait beaucoup marqué : la programmation mélangeait allégrement des musiques de toute l'Europe (de l'Écosse à l'Europe de l'Est) ainsi que des musiques d'Astor Piazzolla (dont le Libertango que vous connaissez sans doute sans le savoir)... Si vous souhaitez savoir ce que cela donne, quelques extraits sonores sont disponibles sur leur site.

J'avais manqué de prendre leur CD en fin de concert cette fois-là; j'ai réparé ce samedi cette bourde et ai encore pris avec leur spectacle plein les oreilles (et les mirettes car dorénavant le groupe s'amuse avec la scène).

Pochette du seul CD (à ma connaissance) du Quatuor Vagabond

mardi 23 septembre 2008

Rentrée des classes en différé

Ce matin, un coup de téléphone m'a surpris en plein flagrant délit de toilette matinale. Au bout du fil, une dame déclare être le Rectorat et cherche à parler à Verdandi. Hélas, le sens du devoir me pousse à faire quelques pas, à frapper à la porte de la coloc' et à aller à l'essentiel en hurlant «RECTORAT» façon réveil matin humain... en attendant mon exécution capitale.


En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Verdandi émerge de son sommeil, répond, ouvre la porte et accepte de prendre le téléphone. Point non négligeable : je ne suis pas à terre à répandre mes tripes et des cris de douleur.

Au regard des deux années de coloc, c'est du jamais vu : Verdandi et moi partageons en effet une aptitude à avoir des phases de réveil délicates. Ou plutôt — tant qu'il m'est permis de disposer de deux mains en bon état pour écrire — assassines pour qui ose perturber cet éveil fastidieux et cauchemardesque. Nous dire «bonjour» en premier, c'est souhaiter se faire défenestrer.

Bref. Un coup de chance n'arrivant jamais seul, j'apprend quelques minutes plus tard que Verdandi a enfin été appelée pour accomplir à nouveau sa noble mission d'enseignante... trois semaines après la rentrée.

Adieu donc aux essais (réussis) de gâteau qui ponctuaient quelques unes de mes fins de journées !

Note pour plus tard : huer l'administration de l'Éducation Nationale. Quand elle ne fait rien, c'est n'importe quoi ; quand elle fait quelque chose, c'est n'importe quoi.

lundi 22 septembre 2008

Evolution de colocation

Chaque jour qui passe ajoute sa liste de faits troubles : cahouettes capables de se déplacer d'elles-même, gâteaux qui s'autoconsomment, sacs plastiques spasmophiles, colocataire sujette à des visions «criantes» de vérité...

Rejetant l'hypothèse de la folie personnelle de ma coloc ou de ma pomme, rejetant également celle de la présence d'un esprit frappeur, il me semble que je n'ai pas eu il y a peu des visions : nous avons commencé une colocation à trois. Bien entendu, comme dans toute colocation à plus de deux, il y en a au moins deux qui ne se supportent pas. À tel point d'ailleurs que je doute d'avoir suffisamment d'imagination pour faire s'estimer mutuellement ma coloc et mon micro-coloc...

Photo de Creepling ( site de deviantART )


Note pour plus tard : faire une belle plus-value en revendant le tank à la coloc' (tellement plus motivée).

dimanche 21 septembre 2008

Vers Groland et au-delà !

Groland, tel a été le maître mot de ce week end durant lequel se déroulait le festival de Quend du film grolandais.

J'y suis allé en Mini grâce à Circé et Sysiphe, baroudeurs ne craignant pas de conduire un proche parent d'une autotamponneuse pour faire 200km.

Nous sommes donc arrivés tout là-haut, en Picardie, après Abbeville, avant Berck. Quend-plage-les-pins (prononcez «Quin» car, selon les locaux, «Quend, c'est bien») est une p'tite station balnéaire pas connue donc sympathique, une station avec tout ce qui fait un endroit dans lequel on pourrait rester quelques jours à ne rien faire : un beau front de mer ensoleillé, des dunes, une rue principale bordée de quelques commerces.

Pour le festival, Quend s'est peuplée, entre autres, de personnes avec lesquelles je fais un blocage immédiat, pauvre buveur d'eau que je suis : les personnes en quête de bière et de comas éthyliques si affinités. So grolandish ! Fallait être un p'tit noteur pour ne pas imaginer que les festivités allaient ressembler par de nombreux aspects à la fête de la bière...

Enfin, bon, hormis cela, on a tout de même pu voir un film de la sélection, le très curieux mais intéressant «J'irai dormir à Hollywood» d'Antoine de Maximy ainsi qu'un court-métrage haut en couleur : Spider de Nash Edgerton que vous pourrez regarder ci-dessous (n'hésitez pas à le regarder en plein écran : cela dure 9 minutes, mais cela vaut le détour. ^_^ )


Juste une chose : je vous passe presque le détail de l'excellente qualité du gîte qui nous a reçu, du p'tit déjeuner qu'on nous y a servi (ah... la confiture de poires à la vanille) ou du goût des pommes cueillies à même l'arbre !

Note pour plus tard : réfléchir à deux fois avant de choisir d'y aller ou pas... mais demander dans tous les cas le programme !

Ciel picard

L'avantage des toits ouvrant, c'est de pouvoir prendre des clichés comme ce qui suit du côté des routes picardes.




Dans le dernier cas, on démontre également l'avantage d'avoir des vitres dans une voiture (une Mini en l'occurence). On peut y voir (surtout vers le bas de la photo) les traces d'un couloir aérien, probablement celui qui doit permettre peu ou prou la jonction Londres-Paris.

dimanche 14 septembre 2008

Ciel parisien - 4

Quelques photos lors d'une balade en fin d'après-midi.

La première a été faite dans le jardin du Luxembourg. La phrase de Gustave Thibon (jusqu'à l'écriture de ce message, il était pour moi un illustre inconnu) m'a beaucoup plu dans ce contexte : «Être dans le vent est une ambition de feuille morte».


Les deux suivantes sont des vues de la Tour St Jacques, sans les bâches que je lui connais depuis que je suis arrivé à Paris.



Enfin, la dernière résulte d'une jolie coïncidence entre mécanique céleste, orientation d'une rue parisienne et perception visuelle (la proximité visuelle de bâtiment nous donne toujours l'impression que la lune est plus grande que lorsqu'elle est haute dans le ciel).

Un confrère de recherche fondamentale

En partant sur les vastes sentiers de l'Internet (dont je ne sais toujours pas si il prend la majuscule ou pas), il arrive parfois que l'on tombe au gré d'errances débilitantes sur une perle rare, si rare qu'elle présente aujourd'hui des nuances d'orange.


Laissez-moi donc enrichir vos lectures de celle du blog'note du professeur Procastin, chercheur à ces heures sur les mathématiques des diversaires.
Diversaire : adj. et n.m. — du latin diversarius «qui revient tous les jours».
1. Adj.Qui marque l'écoulement d'un nombre remarquable de jours depuis un événement spécifique (une naissance, un événement historique). Une fête diversaire, un jour diversaire.
2. N.m. Jour diversaire, souvent l'occasion de célébrations ou de festivités. Jour diversaire de la naissance. Joyeux diversaire ! On a fêté son 11111e diversaire.

Notez bien le choix du mot «chercheur». En effet, le professeur Procastin va plus loin que vot' serviteur. Non content de parvenir à un constat bien plus détaillé que ma simple incise sur les diversaires, il va jusqu'à nommer ces éléments (entre autres, élément qui attira mon attention ce jour, le quinte-flushversaire) et créer des outils sur le sujet ! Nous ne pouvons que louer ce travail remarquable et le citer en exemple en ces lieux, d'autant que ce travail part dans bien d'autres directions toutes aussi admirables les unes que les autres.


Note pour plus tard : approfondir ce type de recherches fondamentales afin d'aider la communauté des sciences ultralégères.

samedi 13 septembre 2008

Habemus visitam !

Et voici qu'à Paris, un Pape nous est donné.

Mais bon, il s'agit là de théorie. La pratique ressemble plus au débarquement de légions de groupies de not' «Sixteen». Et quels groupies ! Des nains habillés de p'tits uniformes, comme du temps où on souhaitait faire la guerre à son voisin et qu'on se disait qu'il serait bon de préparer les jeunes à aimer jouer les militaires.

En toute logique, je n'aurai pas du être témoin de tout ce bazar. Le hasard a toutefois voulu que je reçoive la visite d'Achille et de sa copine. Innocent que j'étais, j'ai osé leur proposer après un p'tit restaurant japonais (Higuma) une p'tite visite du centre de Paris ce vendredi soir. On s'en doute : la sanction de cette gaffe mémorielle fut rapide mais franchement pas indolore.

Voilà que nous nous sommes retrouvés près de Notre-Dame dans une foule de p'tits uniformes. Planait au-dessus de cette agitation bêlante le discours d'un jeune complétement exalté, halluciné ou fou au dernier degré. Extrait imprécis mais volontairement raccourci : « Jésus est ce soir dans Paris, il marche avec nous, il nous accompagne dans cette veillée. Il est vivant. » Je suppose que si le gars avait continué à parler quelques minutes de plus, Jésus aurait multiplié les tickets de métro. Heureusement (ou pas selon vos goûts musicaux), on passa à de la musique façon grand feu de camp scout avec, modernisme oblige, des paroles en latin.

Devant tant de réjouissances bizarres et de discours incongrus, j'ai réussi prudemment à fuir tout en mettant des baffes à ma mémoire. Acculée, cette dernière a toutefois eu la décence de présenter des excuses — certes douteuses mais tout à fait recevables en la circonstance (merci aux Nuls).



Note pour plus tard : ne pas faire Pape plus tard, ça m'évitera les bandes de fans.

mercredi 10 septembre 2008

Le sens de la formule

Au cas où vous en douteriez, il existe dans l'histoire de l'humanité une poignée de génies qui ont su en peu de mots dire énormément.

À titre de démonstration d'existence — démonstration toute personnelle — je veux citer ici un cas exemplaire de ces sages d'entre les sages. Un homme qui a su il y a quinze ans de cela résumer de manière incroyable mon émotion du jour (et peut-être même celle de demain et d'après-demain si je me laisse aller).

Place donc à un concentré de sagesse de la part de l'Homme le plus classe du monde :

« Monde de merde.»

George Abitbol, Le grand détournement.


dimanche 7 septembre 2008

Le diable est dans les détails

J'ai fait ce samedi une visite rapide du cimetière de Montmartre sur une idée de Circé. Au détour d'une allée parcourant ce paysage de mausolées grandiloquents, de pierres tombales sobres ou de vestiges usés par le temps et parfois couverts de mousse, une tombe attire l'attention. Celle de Dalida.


Ne croyez pas que je sois fan de Dalida ou que je vais lui manquer ici de respect. Ne croyez pas non plus que je vais me moquer de l'esthétique particulière de cette tombe. Pas plus que du véritable prénom de Dalida. Non, non. Le point p'titenotesque est ailleurs : dans l'épitaphe pour être exact.


Observez le «quittés», ou plutôt le «s» de ce mot. Observez l'espacement de cette dernière ligne de texte. Et là, ô rage, ô désespoir, ô orthographe ennemie... On ne peut en douter : ce «s» a été ajouté après.

Prenons notre casquette d'orthographiste amateur et le p'tit ton sec et sentencieux qui va bien avec :
Avec l'auxilaire avoir, le verbe «quitter» s'accorde en fonction du COD si celui-ci est placé devant le verbe. En l'occurence, le COD «nous» est bien placé devant. L'absence de «s» se justifie si le «nous» est un nous de majesté. Autrement dit Dalida manque à quelqu'un en particulier, celui qui a du demander la rédaction de cet épitaphe.

De fait, le reste du monde qui va regretter Dalida peut aller se faire voir.

Bien entendu, on pourrait supposer que le rédacteur de l'épitaphe dispose d'une orthographe déficiente. Mais ce serait peu charitable de notre part... aussi nous ne développerons pas plus ce point.

Imaginez maintenant les funérailles et la soudaine découverte de cette bizarrerie orthographique par des personnes de l'entourage : «nous» devrait représenter plus de gens et l'accord du verbe se faire différemment ! Pensez ensuite à la tentative de correction pour ajouter le «s», le refus de refaire une plaque, la solution à peu de frais. Et d'autres termes, voici venir à pas bien lourds et sordides la vie quotidienne située à mille lieux de cette tombe idéaliste.

Ainsi, le mythe dalidien est mis à mal par une seule lettre. Quelle chose terriblement cruelle et facétieuse que l'orthographe !


Note pour plus tard : éviter de faire le malin avec des participes passés dans les épitaphes.

jeudi 4 septembre 2008

Resident evil

Préparer du thé le soir peut être l'occasion de faire des rencontres mémorables. En deux pas dans la cuisine, je me prépare à récupérer la bouilloire et soudain près d'un sac plastique, un mouvement. Un mouvement tout sombre, trop rapide : à peine ai-je le temps de deviner la taille du «machin», plus p'tit qu'un poing fermé. La p'tite masse, comme si elle tombait mollement, a fait valser le feuillage de mon ficus savant — trônant sur la machine à laver — pour aller vite se perdre à l'arrière des meubles de rangement.

Sur la base de mon témoignage et d'une autorité compétente en matière de déjections animales, les conclusions sont formelles : une souris rode !

Un heureux hasard veut que Verdandi s'absente ce week-end. Me voici donc seul pour deux jours avec La Bête... tapie quelque part, attendant son heure... cherchant probablement à me dérober ma nourriture, mon confort et probablement même mon lit !



Note pour plus tard : songer à acheter un tank.