mardi 23 septembre 2008

Rentrée des classes en différé

Ce matin, un coup de téléphone m'a surpris en plein flagrant délit de toilette matinale. Au bout du fil, une dame déclare être le Rectorat et cherche à parler à Verdandi. Hélas, le sens du devoir me pousse à faire quelques pas, à frapper à la porte de la coloc' et à aller à l'essentiel en hurlant «RECTORAT» façon réveil matin humain... en attendant mon exécution capitale.


En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Verdandi émerge de son sommeil, répond, ouvre la porte et accepte de prendre le téléphone. Point non négligeable : je ne suis pas à terre à répandre mes tripes et des cris de douleur.

Au regard des deux années de coloc, c'est du jamais vu : Verdandi et moi partageons en effet une aptitude à avoir des phases de réveil délicates. Ou plutôt — tant qu'il m'est permis de disposer de deux mains en bon état pour écrire — assassines pour qui ose perturber cet éveil fastidieux et cauchemardesque. Nous dire «bonjour» en premier, c'est souhaiter se faire défenestrer.

Bref. Un coup de chance n'arrivant jamais seul, j'apprend quelques minutes plus tard que Verdandi a enfin été appelée pour accomplir à nouveau sa noble mission d'enseignante... trois semaines après la rentrée.

Adieu donc aux essais (réussis) de gâteau qui ponctuaient quelques unes de mes fins de journées !

Note pour plus tard : huer l'administration de l'Éducation Nationale. Quand elle ne fait rien, c'est n'importe quoi ; quand elle fait quelque chose, c'est n'importe quoi.

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