lundi 18 juin 2012

Retraite en or

Enfin, je viens de me débarrasser de ma coloc' !

Attention : pas la grande. Que nenni. Il s'agit ici de la p'tite : la demi-pensionnaire à moustaches de la cuisine... La Souris. Après quatre années de vie collective, La Terreur Sur Pattes a finalement eu ce matin la malencontreuse idée d'aller se coller sur la glu du piège machiavélique tendu (encore un) il y a quelques semaines après une recrudescence de phénomènes alimentaires paranormaux. Citons ici pour mémoire deux de ces mystérieuses affaires : La Farine Qui S'Évadait et L'Aventure De La Brioche Qui Rétrécissait.

La Souris, cousine de la Bête de Caerbannog

La Souris n'en était pas morte pour autant : elle s'agitait et elle couinait de façon véhémente à mon réveil, revendiquant son droit à la liberté, la vie et le reste. Devant ce cas de conscience majeur, me rappelant d'une ancienne conversation avec mon autre colocataire, j'ai décidé au petit déj' de lui trouver un lieu de villégiature en prenant bien soin de ne pas lui montrer où j'allais et de la désorienter de temps à autre : il ne fallait pas qu'elle revienne ! Ainsi, la Souris, prisonnière de son lit de glu et enfermée dans une boîte en fer blanc, m'a accompagné sur le chemin du travail et a pris le métro.

L'on m'avait en effet très chaleureusement recommandé un lieu merveilleux, tant pour ses infrastructures, ses politiciens que pour les montants mirifiques des prestations sociales attribuées à ses habitants.

La Souris vit donc maintenant à Puteaux et deviendra milliardaire sans doute d'ici peu.

L'entrée de la nouvelle propriété de la Souris

Mieux encore, pour m'assurer de notre bonheur à tous, j'ai fait dans la précision pour la zone de libération. Après avoir longuement bataillé avec des baguettes japonaises pour décoller La Bestiole, je l'ai laissée s'enfuir sur l'Île du Pont, l'équivalent pour une souris d'un Alcatraz avec les gardiens en moins. Les probabilités de retour de La Bête se retrouvent ainsi réduites à quasiment rien.

Premiers instants émouvants de liberté gluante

Non, p'tits et grands, ne me remerciez pas. Après tout, je n'ai fait que mon devoir. Et je ne dois pas être le seul. Dans le parc de l'Île du Pont, j'ai découvert que nombre de lapins et de canards gambadaient joyeusement. Dingue ce que les gens arrivent à prendre avec des pièges à glu !

Note pour plus tard : le bonheur, c'est simple comme La Souris à plus de 10km de chez soi.

1 commentaire:

Nicolas a dit…

Joli geste, en esperant que les chats ne rodent as trop ;)