vendredi 2 décembre 2011

L'anglais, de force

Je viens de finir le dernier tome de la Trilogie du Magicien Noir de Trudi Canavan. Et pas exactement dans les conditions prévues car j'ai du me le déchiffrer en anglais !

Une nouvelle fois, la sempiternelle Perfidalbionie a encore frappé vot' serviteur. Et de façon ô combien sulfureuse ! Suite à un mystère de la distribution bouquinéenne, les deux premiers tomes fleurissent partout dans les librairies tandis que le troisième et ultime pavé n'existe plus en français. Un truc à n'y rien comprendre ou à aider au développement de la Perfidalbionie (c'est synonyme).

Dans mon malheur, j'ai cependant pu croiser au détour d'une page, une expression bien curieuse :

« Though her tone was flippant, there was a crease between her eyebrows.»


Trudi Canavan, The High Lord
(troisième et dernier tome de la Trilogie du Magicien Noir
).


Et quand je dis curieuse, regardez bien. Voir surgir le terme «flippant» au milieu de cette phrase m'a beaucoup amusé... et ne peut faire sourire qu'un français car ce mot existe vraiment en anglais avec un sens tout autre. La traduction « Bien que le ton de sa voix fut flippant (...)» est donc à exclure. Et quel dommage ! Je commençais presque à apprécier l'anglais traduit comme cela.

Note pour plus tard : attendre la sortie des grandes séries de S-F ou de fantasy aux éditions de La Pléiade. Oui, je vais attendre longtemps...

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