samedi 13 octobre 2007

Fête de la Science

Au Jardin des Plantes se trouvait le temps d'un week end le «Village de la Science». De grands centres de recherche — l'IFREMER, le CEA, le CNRS, l'INRA pour en citer quelques uns — échangeaient avec un public nombreux.

Passant rendre visite à une connaissance, je suis tombé un peu par hasard sur le stand de l'Observatoire de Paris. J'y passais alors qu'une conférencière parlait d'un sujet pas très médiatique : l'astrométrie, autrement dit la mesure des distances dans l'espace. Il fut en particulier évoqué le travail accompli avec le satellite Hipparcos et son futur successeur Gaia.

La conférencière, une dame aux cheveux blanc, parlait simplement et clairement de ces mesures, des principes qui les régissaient et des deux satellites. En peu de temps, l'affaire semblait évidente : la conférencière avait travaillé sur le projet. Un tel enthousiasme et tant de détails et d'anecdotes sur le sujet ne pouvaient avoir d'autres sources. Pour ainsi dire, j'avais l'impression d'entendre parler ma colloc de l'enseignement du français. Même passion dans les deux cas pour des sujets bien éloignés l'un de l'autre !


Après cet exposé, j'ai demandé à la conférencière le rôle qu'elle avait tenu dans la mission Hipparcos. Elle m'indiqua alors qu'elle avait eu pour mission de choisir les cibles à observer par le satellite. Elle me raconta quelques histoires complémentaires sur le sujet. Ainsi, récemment, une nouvelle analyse des résultats récupérés par le satellite Hipparcos a permis de déterminer qu'il avait bougé à plusieurs reprises suite à des impulsions autrement dit des chocs provoqués par de p'tites particules : le mesureur était étudiable par le mesuré...

Vous me croirez ou pas mais expliquée par des passionnés, la science devient la plus belle des aventures. Merci donc à Madame Françoise Crifo pour cette conférence !


Note pour plus tard : penser à refaire tourner Seti@home ou ses jumeaux sur mon ordi.

1 commentaire:

Nina a dit…

Pour un peu, ça serait gentil...
La prof de français que je suis se permet de faire remarquer que "cheveux blancS" prend un "s" car il s'agit d'un adjectif s'accordant avec le nom.
C'est lorsqu'il y a un élément de précision de la couleur, "bleu roi", "vert canard" que l'adjectif cesse de s'accorder.
Déformation professionnelle :-)