dimanche 5 octobre 2008

Apocalypse selon St Laurent

À l'heure où j'écris ces lignes (2h08), je vis intensément l'un des événéments les plus religicides qui soient. M'est avis que si cela dure, va y avoir de multiples traces de curé mort dans ma rue.

Sauf à ce qu'un artiste débile profond ait pris possession de la pas si lointaine église St Laurent — hypothèse non absurde en cette parisienne «Nuit Blanche» — tout ceci n'est point normal, j'vous l'dit.


Car tel un dieu vengeur et nocturne, St Laurent sonne, résonne, tonne. Elle vient là tout juste de s'arrêter, quelque chose comme 20 minutes après que son concert de volée de cloches en glas majeur ait réussi à débarquer dans mon cerveau en plein sommeil. 20 minutes à fond les manettes. 20 minutes lourdes d'envie de destruction de patrimoine et de besoin urgent de révolution française façon Terreur.

[Quelques heures plus tard] Et voici que ce matin, ce qui m'a réveillé, c'est encore, de façon cette fois bien plus rituelle, ces cloches. Certes, un meurtrier repasse toujours sur les lieux de son crime... mais de là à recommettre son crime...

« Il est complètement fou ce mec. Mais moi, les dingues, je les soigne. Je vais lui faire une ordonnance et une sévère… Je vais lui montrer qui c'est Raoul. Moi, quand on m'en fait trop je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile ! Aux quatre coins de Paris qu'on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon Puzzle..»

Raoul Volfoni, Les tontons flingueurs.



Note pour plus tard : les réjouissances des uns font la psychopathie des autres.

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