vendredi 31 août 2007

De Sabine à Sabin

Une page de ma vie professionnelle se tourne. Quand bien même cela reste un changement volontaire en interne et quand bien même je rejoins des personnes que je connais pour la plupart, j'ai l'impression de perdre beaucoup.

En fait, je dois la réalisation instantanée de cette situation à un présent qui m'attendait confortablement assis sur mon ordinateur. Etant arrivé tardivement, je n'ai trouvé d'autre comité d'accueil que lui. L'effet fut radical car je ne m'attendais vraiment pas à cela.

Sabin
Je dois ce chien démesuré à Sabine, ma collègue de bureau, mon binôme à ce poste que je quitte. Sabine avec son énergie phénoménale, ses enfants, sa volonté terrible, sa bonne humeur contagieuse. Je la reverrai bien entendu, mais pas au quotidien. Comme qui dirait, «plus rien ne sera comme avant» et ce chien exprime une bonne part de cela. D'ailleurs, Sabine m'a laissé Sabin - ainsi l'ai-je nommé - ce chien qui fait à moitié la tronche afin que je me souvienne d'elle, qui fait aussi la tronche. Imaginez un peu : lorsque j'avais annoncé à Sabine que je partais, elle en avait eu les larmes aux yeux ! Tout ceci pour vous que j'ai ressenti un gros pincement au coeur en découvrant Sabin ce matin.

Du coup, le soir, en déplaçant tout seul dans des bureaux presque déserts mes p'tites affaires d'un service à l'autre (un étage plus bas), je devais être un peu cafardeux.


Note pour plus tard : ne pas oublier l'anniversaire de Sabine pour me venger de ce geste émouvant. Ne pas oublier !

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