dimanche 25 janvier 2009

The Art of Computer Programming

Fallait bien que ce pavé rentre un jour sur mes étagères. Un fichier PDF d'un des ouvrages de cette somme se trouvait sur mon ordi. Le redécouvrir m'a fait un p'tit peu honte : j'ai donc fait un investissment pour acquérir l'Ouvrage.

Quelques ouvrages justifiant d'un statut de guick

Bien entendu, il ne me sert à rien. Je ne programme pas, je fais encore moins de maths théoriques... mais cela reste un passe-temps : jouer avec les maths. Un exemple ?

Quelle est la probabilité que sur une suite d'un million de chiffres, on trouve au global exactement 100 000 fois chacun des chiffres de 0 à 9 ? La question est profondément inutile mais aussi profondément instructive car il est tout à fait possible de répondre à cette question avec une simple calculatrice de poche !

Ah... comment ça «ça ne vous intéresse pas» ? ^_^


Note pour plus tard : les matheux ont des joies simples.

lundi 8 décembre 2008

Le pouvoir d'un nom

Dans de nombreuses légendes, il est dit que connaître le véritable nom d'une créature permet d'avoir tout pouvoir sur elle. De nos jours, cette légende est en passe de devenir la réalité. Il suffit en effet bien d'un nom et d'un prénom pour apprendre tout et n'importe quoi sur une personne, ce qui constitue une première forme de pouvoir. [Impressionnante, cette intro. On sent arriver la réflexion propre à un sujet de fond. Mais bon, faut pas rêver : c'est qu'un blog'note ici.]

Ainsi, ma prof de musique ayant du s'absenter pour un concert en province, elle a fait appel à une amie pour assurer ses cours du soir, le mien en particulier. Après le cours, la remplaçante et moi avons rapidement parlé de création de site internet (bases MySQL et code PHP, ces machins qui m'ont piqué du temps en novembre). Par pur désoeuvrement tardif, ce soir, fort du nom et du prénom de cette personne, j'ai cherché à voir ce qu'elle avait fait comme site. Quelques clics plus tard, je tombais sur sa page Faceplouc, son blog'note personnel, des photos, son CV et ainsi de suite... Diantre !


Heureusement qu'Edvige n'a pas vu le jour, ça évitera de faire un beau doublon avec toutes nos contributions individuelles à l'Internet.


Note pour plus tard : Le «P'tit Noteur» ? Non, non, connais pas.

dimanche 7 décembre 2008

Fierté d'un jour

Il se mène tous les jours des batailles terribles qui passent pourtant inaperçues aux yeux du commun. Découvrons aujourd'hui l'une des oubliées de la grande Histoire. Et pas la moindre, puisque votre serviteur en est une des parties en présence. Voici donc les Chroniques de la Guerre du Digicode (en deux actes et une note).

Principale zone de combat
des Chroniques de la Guerre du Digicode

Il y a quelques mois déjà, j'avais croisé une gamine et sa soeur dans la cour de l'immeuble, les probables filles du concierge. Histoire d'augmenter leur territoire de jeu / nuisance / bêtises en puissance [cocher la bonne option], les deux p'tites fûtées avaient initié le conflit en tentant de me dérober le code de ma cage d'escalier. J'ai fort heureusement alors profité d'un instant d'inattention de leur part pour saisir rapidement le code tant convoité et leur damer le pion. J'emportai la victoire mais avec une astuce qui ne marcherait pas deux fois...

Ainsi, aujourd'hui, la partie fut autrement plus serrée. Me voyant entrer dans la cour pour aller vers la porte de ce monde inconnu d'elles (et donc merveilleux), les deux p'tites ont recommencé de plus bel leurs suppliques, chantages et menaces diverses. Il n'était pas question de perdre cette fois-ci, elles m'observaient. Je tentai bien de dissimuler la main tapant le code mais une des p'tites s'est interposée, s'aggrippant à ma main pour voir. Sentant une défaite, je tentai la négociation : donner le premier chiffre du code ou son dernier. Là encore, elles restèrent intraitables avec l'ancien.

Mais, tout à coup, l'idée m'est venu ! J'annonçais à l'ainée sa prochaine victoire : « Je vais te donner le code. Regarde et retiens bien. » Satisfaites de me voir abandonner en moins de cinq minutes, les deux gamines guettèrent ma main qui commença à taper le code.

Deux minutes plus tard, à une vitesse fort raisonnable d'un peu plus d'un chiffre par seconde, j'avais composé un code qui, grâce à ces quelques derniers chiffres seulement, fit entendre le bruit magique de la porte qui s'ouvre. Les deux p'tites, dupées par leur mémoire et ma félonie, étaient vaincues. Je triomphai pour ce deuxième tour encore plus brillamment qu'au premier : sans tricherie, sans usage de la force et avec la possibilité de recommencer le tour à chaque fois.

Et je ne suis pas peu fier de ce fait d'arme qui met fin à la Guerre du Digicode ! ^_^

Note pour plus tard : la simplicité est source des plus grandes satisfactions.

mardi 2 décembre 2008

Ah, ma pov' dame !

J'avais un jour dit du mal de trois prétendus économistes. J'ajoute maintenant à ce lot d'andouilles un financier et lui décerne sa «P'tite Truffe», décoration d'excellence dans le domaine de la débilité faite homme.

Le financier en question doit en effet gérer beaucoup d'argent. Mais voilà que survient la Crise et que notre financier se plaint, maugrée devant la baisse de ses rendements et en arrive à cette remarque (légèrement résumée car il est revenu à trois reprises sur ce point) : «si mon placement fait une mauvaise performance, c'est à cause de la complexité des produits que font vos matheux et des risques que cela sous-entend. Avant, on n'avait pas ces soucis-là.»

Ah, le mythe de l'âge d'or teinté de toute la mauvaise foi d'un gosse pris la main dans le sac... J'ai tellement apprécié que j'ai du me retenir de réagir en séance.

Car, oui, qui a voulu des rendements toujours plus magiques pour ces placements, rendements exigeant des mécanismes complexes ? Qui a toujours demandé plus d'inventivité, d'ingéniosité pour arriver à ces rendements ? Qui a donc créé la complexité si décriée ?

Pire, qui a oublié, contrairement aux matheux et aux gars qui ont suivi au moins un cours de finance dans leur vie, qu'un rendement plus élevé s'associe toujours à des prises de risques plus importantes ? Monsieur le Financier en personne. L'a bien mérité la réalisation des risques qu'il avait oubliés : ça lui apprendra des fondamentaux de son métier.


Note pour plus tard : je ne ferai jamais de finance. Je ne ferai jamais de finance. Je ne ferai jamais de finance...

lundi 1 décembre 2008

Mettez vous à ma place !

Cela arrive parfois : une partie de votre famille part en voyage loin. Mais, car il y a un «mais» qui fait toute la différence et le reste de ce message, la veille de revenir dans notre bon vieux pays, le pays lointain bascule dans le mode «insurrection pacifiste» avec invasion des aéroports de la capitale. Oui, vos parents se trouvent pour plus longtemps que prévu à Bangkok !

Sauf que vous ne saviez pas que la Thaïlande cherche ainsi à changer de régime. Et, un matin, vous recevez un mail de vos parents qui vous dit : «ça se complique... sommes pris en otage‏» (vous supposerez quelques jours plus tard qu'il s'agissait là d'humour) suivi de quelques lignes indiquant un problème de manifestation et d'aéroport. Là, comprenant que quelque chose se passe, vous finissez par découvrir, fébrile, grâce à différents sites web que les manifs peuvent éventuellement dégénérer en guerre civile si les autorités font parler les mitraillettes. À la radio, M. Kouchner en parle même rapidement après avoir parlé du terrorisme en Inde... et vos parents sont au milieu de ce bazar en devenir !

Votre sang de fils ainé ne fait qu'un tour : comprendre, rassurer le reste de la famille, faire le pont humanitaire avec son p'tit monde si loin de la France par le biais de messages électroniques... et appeler le Quai d'Orsay bien sûr (même si vous détestez profondément le téléphone. Enfin, admettez présentement que vous le détestez, vous imaginerez mieux le tout).

Bandeau du Quai d'Orsay pour l'information sur la Thaïlande


Heureusement, le Quai d'Orsay (qui vous a fait frémir en parlant de «Centre de Crise») et les messages électroniques échangés avec vos parents vous rassurent un peu. Voyons, pas de soucis : la France et le guide touristique du groupe veillent. Même votre grand-mère ne se fait pas de bile, c'est dire.

Deux jours après cet acte de piété filiale (votre mère ne vous reconnaissant sans doute pas dans cette débauche d'effets spéciaux écrits, vous qui ne l'appelez qu'une fois tous les deux mois si elle ne vous appelle pas toutes les trois semaines), vous tombez alors sur le journal de France 2 sur le web et vous voyez votre famille en pleine forme à faire ce que les français savent faire de mieux de tout temps partout dans le monde : râler mollement (devant l'ambassade de France en Thaïlande). Et dans le plan suivant, vous voyez tous ces p'tits français piquer une tête dans la superbe piscine de l'hôtel à quarante-douze étoiles dans lequel on les loge faute de mieux.

Ma question est donc la suivante : leur en voudriez-vous ?


Note pour plus tard : si ce n'est moi, c'est ma famille qui me rendra chèvre ! ^_^

samedi 22 novembre 2008

Le Caméléon

À l'occasion d'un anniversaire, je me suis retrouvé malgré moi pris dans le piège d'un sujet de conversation bizarrement récurrent : mes ressemblances avec d'autres habitants de cette planète.

De mémoire, on m'a déjà trouvé par le passé des ressemblances saisissantes avec :
  • mon père quand lui et moi étions p'tits. Jusque là, ça va ;
  • mon frère, toujours quand lui et moi étions p'tits. Une fois de plus, rien d'anormal ;
  • Jean-Luc Delarue ;
  • cinq inconnus différents dans le métro (pour l'un d'entre eux, c'est la couleur de l'écharpe qui a permis de lever le doute sur ma prétendue impolitesse de ne pas faire de signe quand on m'en fait) ;
  • Tanguy, dans film du même nom. Dans ce dernier cas, les remarques de ressemblances tombèrent de partout : mes parents, mes amis, mon directeur des études, des collègues de bureau dont une chinoise avec qui je parlais d'un des rares caractères chinois que je connaissais et qui m'a dit : «Tu me fais penser à quelqu'un...». Une minute plus tard, triomphante, elle dit «Tanguy !» faisant exploser de rire la tablée (et non, je n'habite pas chez mes parents).

Affiche du film ( site de Allociné )


Cette fois-ci, ce fut Jamy Gourmaud (celui de «Fred & Jamy») pour des causes de pédagogie appliquée à la conversation : « Tu expliques bien : tu me rappelles vraiment Jamy. ».

Cette terrible réplique de la jolie demoiselle devant moi en lança d'autres. En moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, je me retrouvais cantonné dans le rôle de sosie, de pâle copie, de «la voix de son maître» et donc de seconde main. Arrrgggggggg : fin de l'histoire à peine naissante avec la jolie demoiselle... alors que, quand j'y songe, ce sont ces sosies connus qui me ressemblent et me copient, pas l'inverse ! ^_^


Note pour plus tard : faire en sorte de devenir célèbre pour qu'on inflige la même punition suivante à d'autres plus tard : «Tu ressembles au P'tit Noteur, dis donc !».

vendredi 7 novembre 2008

Fin d'un combat

Enfin, ça y est ! J'ai triomphé du Malin ! Je me suis débarrassé de mon pire ennemi : Jean Gardefout, celui qui s'appelle phonétiquement comme moi.

Pendant toute la durée de sa présence dans la même société que ma pomme, il n'a été que source de pertes de temps et presque de patience, cette andouille simiesque ne faisant pas suivre les messages que je devais recevoir. Et quand je dis «Toute la durée», vous imaginez bien : il est parti vers d'autres aventures (et peut-être pour nuire à d'autres pauvres Jean Gardefous).

Pour son départ, cette nuisance sur pattes a frappé une ultime fois en faisant annuler par erreur mon badge d'accès au travail au lieu du sien : la madame en charge des badges s'est faite avoir comme tant d'autres de la société. À moi les joies des procédures de création de nouveau badge.

Enfin... restons zen. Tant que j'ai mon salaire de fin de mois... euh... pardonnez-moi, lecteurs. J'ai une vérification urgente à faire !

Note pour plus tard : prier pour qu'aucun flic ou un contrôleur fiscal ne débarque un jour en disant avec un mauvais sourire «C'est bien vous, Jean Gardefout ?»