dimanche 7 décembre 2008

Fierté d'un jour

Il se mène tous les jours des batailles terribles qui passent pourtant inaperçues aux yeux du commun. Découvrons aujourd'hui l'une des oubliées de la grande Histoire. Et pas la moindre, puisque votre serviteur en est une des parties en présence. Voici donc les Chroniques de la Guerre du Digicode (en deux actes et une note).

Principale zone de combat
des Chroniques de la Guerre du Digicode

Il y a quelques mois déjà, j'avais croisé une gamine et sa soeur dans la cour de l'immeuble, les probables filles du concierge. Histoire d'augmenter leur territoire de jeu / nuisance / bêtises en puissance [cocher la bonne option], les deux p'tites fûtées avaient initié le conflit en tentant de me dérober le code de ma cage d'escalier. J'ai fort heureusement alors profité d'un instant d'inattention de leur part pour saisir rapidement le code tant convoité et leur damer le pion. J'emportai la victoire mais avec une astuce qui ne marcherait pas deux fois...

Ainsi, aujourd'hui, la partie fut autrement plus serrée. Me voyant entrer dans la cour pour aller vers la porte de ce monde inconnu d'elles (et donc merveilleux), les deux p'tites ont recommencé de plus bel leurs suppliques, chantages et menaces diverses. Il n'était pas question de perdre cette fois-ci, elles m'observaient. Je tentai bien de dissimuler la main tapant le code mais une des p'tites s'est interposée, s'aggrippant à ma main pour voir. Sentant une défaite, je tentai la négociation : donner le premier chiffre du code ou son dernier. Là encore, elles restèrent intraitables avec l'ancien.

Mais, tout à coup, l'idée m'est venu ! J'annonçais à l'ainée sa prochaine victoire : « Je vais te donner le code. Regarde et retiens bien. » Satisfaites de me voir abandonner en moins de cinq minutes, les deux gamines guettèrent ma main qui commença à taper le code.

Deux minutes plus tard, à une vitesse fort raisonnable d'un peu plus d'un chiffre par seconde, j'avais composé un code qui, grâce à ces quelques derniers chiffres seulement, fit entendre le bruit magique de la porte qui s'ouvre. Les deux p'tites, dupées par leur mémoire et ma félonie, étaient vaincues. Je triomphai pour ce deuxième tour encore plus brillamment qu'au premier : sans tricherie, sans usage de la force et avec la possibilité de recommencer le tour à chaque fois.

Et je ne suis pas peu fier de ce fait d'arme qui met fin à la Guerre du Digicode ! ^_^

Note pour plus tard : la simplicité est source des plus grandes satisfactions.

2 commentaires:

Nicolas a dit…

Très bonne ruse ^_^

Nina a dit…

Ouais, ben moi la première fois je leur ai donné, elles ont joué avec. La deuxième fois, je leur ai dit que je les avais entendues jouer avec, que ce n'était pas un jouet et que si jamais c'était cassé maintenant je penserais que c'était elles. J'ai fait chialer la plus grande, dis donc !
Ca use tant que ça, prof dans le 9-3 ?