jeudi 14 février 2008

Le silence est d'or

Une bonne balade de trois heures faisant marcher sur la routes, la lande, les rochers, le sable ou bien encore dans la vase (la meilleure partie de la balade), cela fait plus que du bien. Entre autres, cela rappelle l'importance du silence.


Évidemment, mon propos pourra en faire sourire plus d'un. Cependant, mettez vous dans la peau d'un apprenti-parisien. Le grincement strident du métro, le vombrissement de la circulation, la musique crétine des supermarchés, tout cela s'ajoute, se mélange, perdure du matin au soir. Dans mon cas, je suppose que mes oreilles ont déclaré forfait et n'entendent plus.

Et voilà qu'en se baladant de ce côté-ci de l'Armorique, mes oreilles se réveillent pour le plaisir d'écouter le calme d'un bord de mer en hiver (sous le soleil). Le lent frémissement des vagues, le bruit métallique d'un port de plaisance, les jeux du vent... Une atmosphère à faire la sieste sur la dune, bercé par la nature — l'état le plus proche du parfait bonheur, à mon sens.


Au cas où, je ne cacherai pas le fait que j'avais sur moi de quoi écouter de la musique et que je l'ai abondamment utilisé. Heureusement, ce n'était pas, comme à l'habitude, pour essayer de contrer les hurlements sauvages d'un métro à pleine vitesse. C'était pour vraiment écouter. En l'occurence, le Canyon de Philip Glass et des œuvres de Ralph Vaughan Williams [ici en anglais]. Et cela vaut aussi de l'or.


Note pour plus tard : ne pas oublier le silence !

3 commentaires:

Nina a dit…

VombRissement ? Really ? Moutonnière comme je suis, j'aurais dit vrombissement, va savoir pourquoi...;-)

le Spib a dit…

Voilà qui m'étonne de toi : il est de notoriété publique que les termites de Nouvelle-Guinée vombrissent !

Gué a dit…

Si le silence est d'or, alors un silence de deux semaines sur ton blog, ça doit valoir son pesant d'or... ;-)