vendredi 1 février 2008

«No country for old men»

Troisième film dans la série «Déjà quatre mois sans cinéma, faut se rattraper». Certainement pas le moindre.

J'y suis allé suite à de nombreuses recommandation, en particulier celles d'un fan de film d'action et d'un fan des films des frères Cohen. Tous m'ont vanté le meilleur psychopathe que le cinéma ait jamais porté. Et je confirme. En cinq minutes de film, ce personnage avait déjà gagné aux yeux de mon estomac et de mes tripes (mon anatomie m'étonnera toujours) son titre de Grand Malade du Siècle. Pendant tout le reste du film, dès qu'il apparaissait, je me retrouvais comme une espèce de rongeur hypnotisé par un serpent de 15 tonnes : immobile, retenant peu ou prou ma respiration et craignant tout et n'importe quoi, ce dont le psychopathe se montre en plus tout à fait capable.

Bien sûr, ce film par ailleurs très intéressant peut susciter des commentaires bien plus profonds — analyse de la fin, sort des personnages, scenario, esthétique — mais j'en resterai là : si le rôle du cinéma consiste à nous faire ressentir des émotions, celui-ci remplit amplement sa mission.

Aucun commentaire: