mercredi 30 juin 2010

Charybde et Scylla, dignes parisiennes

Globalement, Paris est invivable pour un breton. Je ne comprends d'ailleurs pas comment notre comptoir colonial de la Gare Montparnasse fait pour résister aux turpitudes quotidiennnes de cette ville.

Prenez cet été, par exemple. Et même plus précisément ce début de semaine. Je me couche lundi soir alors qu'il fait chaud mais que cela paraît supportable. A force de tourner et retourner dans mon lit, je dois bien admettre qu'il fait trop chaud. Mais bon, tête de mule que je suis, je me dis que je peux y arriver. Le lendemain, je me réveille avec une heure de sommeil manquante.

Comprenant qu'on ne m'y prendra plus à jouer les résistants à la chaleur, je tente le soir même une technique différente. J'ouvre la fenêtre. Ceci m'a permis d'avoir :
  • une température sensiblement plus sympathique que la veille ;
  • une légère brise fort agréable ;
  • vers minuit les discussions du bar voisin ;
  • vers 2h du mat', les conversations de poivrots pas fatigués ;
  • à partir de 6h du mat', la circulation bien irrégulière comme il faut dans la rue.
... ce qui m'a conduit à perdre... une heure de sommeil.

Et, ce soir, c'est reparti pour un tour de ce grand jeu du «de toute façon, tu ne dormiras pas bien». P'tit veinard que j'suis de vivre à la Capitale !

Note pour plus tard : trouver un frigo de format 90x200 pour y faire mes nuits estivales.

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