mardi 14 juillet 2009

La clé du problème

Voilà trois jours que ça dure, à raison d'une heure et demie par jour.

J'ai trituré la serrure et la clé avec des éléments aussi variés que des trombones tordus, des aiguilles, des épingles de sûreté, un tournevis pour électronique (ainsi que deux barettes à cheveux prêtées mais restituées dans un état ruineux). J'ai même réussi à me flinguer un pouce temporairement.

Au final, ce jour de 14 juillet à 15h, j'ai utilisé un grand classique éprouvé de l'Humanité pour résoudre la plupart des questions qu'elle rencontre : la Force. Et ça a marché de façon classique : le problème direct est résolu. Entendez par là que la clé n'est plus dans la serrure et que la serrure fonctionne. Par contre, il reste une partie de la clé dans la porte (peut-être à l'origine de tout un tas de bonnes blagues à l'avenir...) et la clé est bien entendue fichue !

Mais, bon, à ma décharge, je ne disposais pas de deux ans pour trouver une solution à ce problème ! ^_^

Note pour plus tard : si un jour je m'ennuie, je ferais des études de serrurerie.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

L'anonyme auteur de ce casse tête de serrurerie s'excuse une fois de plus...et s'interroge sa capacité à démontrer et appliquer la Loi de Murphy...Sacré malédiction!

déplacement rapide a dit…

Une serrure de porte est composée de deux types de pênes : le demi-tour et le dormant (il peut avoir plusieurs dormants). Quand une porte est fermée, sans que la clé n’ait été tournée, cela signifie que c’est seulement le pêne demi-tour qui a pénétré son enclos la gâche du bâti de la porte. Dans ce cas, la porte s’ouvre juste lorsque l’on actionne la poignée. Le pêne demi-tour est mouvementé par un ressort relié à la poignée.

Lorsque pour une raison ou une autre, la poignée ne peut plus agir sur le ressort, le pêne va rester coincé. On parle alors de porte claquée. L’ouverture de la porte va donc consister à faire sortir le pêne demi-tour par d’autres moyens que l’usage de la poignée.