vendredi 22 mai 2009

Du sens profond du mot cueillette

Lectrices, lecteurs, voici une phrase que je ne vous souhaite pas :

« Pour celles-là, on parle d'une cueillette tellement c'est facile.»

Docteur H.

Dix minutes plus tard (parmi les plus intenses que la vie moderne peut vous proposer), j'avais une dent de sagesse en moins et beaucoup de recul par rapport au constat préliminaire si fleuri de la dentiste. Le recul se basait essentiellement sur moultes sensations de pied-de-biche haineux s'exerçant sur ma mâchoire (avec quelques tirades de la dentiste du type «Vous avez gagné, je vais devoir vous passer au penthotal.») et quelques bruitages digne de la mastication d'une pelleté de graviers.

Et quand je pense que je venais pour un détartrage. Et, pire, quand je pense qu'il reste les deux d'en bas à... arracher. Saleté d'évolution des espèces !

Le trophée, assimilable à une dent de vache selon la dentiste


Note pour plus tard : éviter de dire oui si on me propose une réincarnation en arbre fruitier.

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