Or, pendant la projection, voici que survient l'impensable pour le mâle dominant que je suis (*). J'ai versé une larme. Pas une larme fictive à bon marché versable cyniquement sur commande pour tel ou tel événement médiatique comme la disparition du dernier luthier-orpailleur-troglodyte de Bavière aléoutienne. Non, une vraie larme tout droit venue du fin fonds de ma sensibilité (sic) ! Cette dernière s'est exacerbée en voyant les parents de Po le panda le sauver au péril de leurs propres vies. Bouh-ouh-ouh...

J'ai fait front avec les moyens du bord. Je m'ordonnai aussitôt d'arrêter ce déluge lacrymal, de reprendre le contrôle alors que la larme commençait à rouler le long de ma joue. Je me frottai le visage en espérant que le gamin à côté de moi ne verrait rien. Face au film qui se poursuivait, je pensais déjà à l'inquiétude de mes proches, au regard sardonique d'un futur psy trouvé par hasard dans les pages jaune, à ma chute dans une sobriété plus profonde que jamais...
Rien de bien grave en somme. Rien comparé à l'idée qui m'est venue juste après. Le fait de savoir qu'un jour je puisse croiser un film que je n'ai jamais vu jusqu'à présent : «Bambi»... Au secourrrssssssssssssssssssssss !
Note pour plus tard : militer pour qu'il existe des avertissements pour adultes : «Attention, ce film contient des scènes qui peuvent piquer les yeux des plus adultes et les anéantir moralement par la suite.»
(*) Dans la mesure où je domine mon groupe monopersonnel comptant un unique mâle.
1 commentaire:
Je comprends cet élan d'émotivité, j'ai moi aussi été touché par cet épisode plus réussi que le premier
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