
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Verdandi émerge de son sommeil, répond, ouvre la porte et accepte de prendre le téléphone. Point non négligeable : je ne suis pas à terre à répandre mes tripes et des cris de douleur.
Au regard des deux années de coloc, c'est du jamais vu : Verdandi et moi partageons en effet une aptitude à avoir des phases de réveil délicates. Ou plutôt — tant qu'il m'est permis de disposer de deux mains en bon état pour écrire — assassines pour qui ose perturber cet éveil fastidieux et cauchemardesque. Nous dire «bonjour» en premier, c'est souhaiter se faire défenestrer.
Bref. Un coup de chance n'arrivant jamais seul, j'apprend quelques minutes plus tard que Verdandi a enfin été appelée pour accomplir à nouveau sa noble mission d'enseignante... trois semaines après la rentrée.
Adieu donc aux essais (réussis) de gâteau qui ponctuaient quelques unes de mes fins de journées !
Note pour plus tard : huer l'administration de l'Éducation Nationale. Quand elle ne fait rien, c'est n'importe quoi ; quand elle fait quelque chose, c'est n'importe quoi.
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