En ce jour de vendredi 13, un curieux sujet de conversation est arrivé au travail. Selon des sources bien informées — des astronomes/astrologues mayas décédés il y a plusieurs siècles (au pire, quatre dizaines) —
tout va sauter le 21 décembre 2012.

Certes, ils ne l'ont pas dit comme cela. Cependant, entre «grand changement» et «renouveau», l'être humain moyen actuel, celui qui touche déjà le fonds avec la Crise, le Climat et la Fin des Haricots, retient surtout le côté «faut vite virer ce qu'il y avait auparavant», à savoir nous autres, pauvres terriens du moment.
Face à la parole de ces experts de l'expertise, je suis sceptique, caractère pourri de breton oblige. Jugeons en effet des professionnels de la prévision par la qualité de leurs prévisions. Force est de constater que ces astrologues n'ont pas bien choisi leur date. Avec un peu de recul, si j'avais été Maya, j'aurai placé la fin du monde le jour où les Mayas ont reçu leur premier cours d'espagnol : «
moi y en a conquistadore, toi y en a mort». 80 ans plus tard, la
civilisation Maya n'était plus.
Suite à une enquête poussée sur cette question de fin du monde
façon maya, citons
ici pour conclure un argument énorme apporté par un numérologue anonyme «A», suivi de sa contradiction magistrale par un antinumérologue averti,«B» :
- A : « 20 decembre 2012 :
20 12 20 12
20(1+2) 20(1+2)
23 23 »
- B :« Et?
23 23
5 5
10
etc... »
Note pour plus tard : mettre à jour plus régulièrement mon compteur de
fins du monde ratées (41 actuellement de mon vivant).